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Juin 2012

30 Juin 2012

TIBET, 29 juin 2012: Une jeune tibétaine de 17 ans manifeste seule, est arrêtée et torturée.


A 9h30 du matin, un jeune femme de 17 ans, Dolma Jigmey a été arrêtée pour avoir manifesté contre les violences de l'occupation du Tibet par la Chine. La jeune femme avait crié des slogans dans sa langue tel que : " Tibet Libre ", " Le Dalaï Lama doit revenir au Tibet " et "Tous les prisonniers politiques doivent être relâchés, y compris le Panchen Lama ".
Elle manifestait pendant environ quatre minutes avant d'être embarquée en garde à vue par la police chinoise.
DHARAMSALA : C'était le 24 Juin de bonne heure, Jigmé a raconté à ses parents, à son père Nyima, et à sa mère Solhamo, qu'elle allait se rendre à une ferme toute proche pour un quelconque travail. Cependant, elle avait pris soin de tout faire pour ne pas alerter sa famille et ses amis sur sa véritable intention d'aller protester, sachant pertinemment qu'ils l'en auraient dissuadée. Quant à son arrestation, le père de Jigmé n'a pas été autorisé à lui rendre visite.
Ce n'est que le 28 Juin que sa famille fut informée que leur fille devait se rendre à l'hôpital pour y être examinée.. Quand Nyima est arrivé à l'hôpital, guettant l'arrivée de sa fille Jigmé, il remarqua tout de suite sa main emballée dans un tissu et qu'elle avait du mal à se tenir droite. Il remarqua aussi qu'elle marchait péniblement, et en a déduit qu'elle avait subi des tortures pendant sa détention.
Le 29 Juin, Nyima fut enfin autorisé à rencontrer sa fille qui lui avoua avoir été vraiment effrayée pendant son séjour en prison, étant complètement seule, et aussi qu'on l'avait torturée avec une grande violence.
Jigmé a deux soeurs, et sa tante, Bomo Taga, une nonne qui avait participé à une manifestation pro-tibétaine en 2008, d'où son arrestation. Elle avait été condamnée à deux ans de prison; quant aux conditions de sa libération, il était spécifié qu'elle ne serait pas autorisée à retourner à la nonnerie de Dakhar, qui était en fait son vrai foyer depuis qu'elle avait pris les voeux de célibat. Alors, dans ce cas, Bomo s'est mis dans la tête d'aller vivre comme une ascète dans la montagne, et à propos de son retour, c'est qu'elle s'était sentie très malade.
Elle fut enmenée à l'hôpital, examinée par les docteurs, et ceux ci découvrirent que son estomac avait été endommagé à la suite de son séjour en prison, après y avoir subi de multiples tortures.
Actuellement, elle reste cantonnée à la maison, vu sa santé défaillante.
A chaque fois qu'elle tente d'obtenir l'accès aux soins à l'hôpital local gouvernemental, elle doit accepter l'humiliation d'être enregistrée comme une ancienne criminelle.
Traduction France Tibet, I.V. le 28 juin 2012

Projet de développement touristique dans la "Région autonome du Tibet"
La Chine a annoncé son intention d’investir 400 millions de yuans (50 millions d’euros environ) dans le développement du tourisme dans le sud du Tibet en construisant 22 villages modèles.
L’agence de presse officielle Xinhua (Cine Nouvelle) a déclaré que le projet de plusieurs millions de dollars a été affecté à Nyingtri, situé à 400 km à l’est de la capitale tibétaine Lhassa, lieu riche en "forêts vierges, montagnes de neige, rivières et pâturages".
Selon les fonctionnaires, le développement de la nouvelle destination touristique internationale devrait attirer des investissements de plus de 2 milliards de yuans (252 millions d’euros environ) du gouvernement et des entreprises.
"Outre le projet de ville touristique, 22 villages modèles, chacun recevant un investissement de 4,5 millions de yuans (450 000 euros environ), seront construits en trois ans pour aider les résidents locaux à fournir des services d’hôtels familiaux et à augmenter leurs revenus", ont affirmé les fonctionnaires.
La province du Guangdong dans le sud de la Chine est le "partenaire" de cette région pour son développement touristique.
Source : Phayul, 24 juin 2012 et TIBET INFO

27 Juin 2012

Samedi 30 Juin Concert à Gerde 65 : Une marraine organise le samedi 30 juin de 14h à 17h un concert de chants bigourdans à l’église de Gerde et nous passerons un film sur le Tibet. Nous disposerons aussi d’une table à la fête des associations du village qui a lieu ce jour là où nous pourrons présenter nos actions.

Un petit groupe se rendra à Gerde (à la sortie de Bagnères de Bigorre, direction Campan, RD 208, à gauche Gerde


26 Juin 2012

L’engagement. (rédaction Jean Paul Ribes www.tibet-info.net)

S’engager pour le Tibet n’est pas l’apanage d’un camp ou d’un parti politique.
Ce n’est pas simplement un mouvement de sympathie pour un peuple ou d’antipathie à l’égard de ceux qui l’oppriment. Le Dalaï Lama l’a rappelé à multiples reprises : soutenir le peuple tibétain, c’est avant tout chérir et défendre la justice, la paix, le respect de l’autre. Et ce, par le dialogue et la non-violence.
La peine de mort, la xénophobie, la colonisation, le sexisme ou toute autre discrimination ne figurent pas au programme des amis du Tibet.
Comme le constatait Jean-Marc Brulé, Conseiller régional d’Ile de France, lors du débat qui a réuni Jean-François Humbert, Président du Groupe d’amitié au sénat, André Gattolin, Sénateur de Seine-Saint-Denis et Véronique Jannot sur le podium du Festival culturel du Tibet et des Peuples de l’Himalaya, la culture tibétaine est intrinsèquement porteuse de liberté.
Liberté de circulation dans et hors de son pays, liberté du choix de son mode de vie et de sa croyance religieuse, liberté de s’exprimer dans ses paroles et dans ses écrits. Mais aussi prise en compte du lien d’interdépendance qui unit les peuples et leur environnement et à leur territoire, le territoire à la région, la région à la planète entière.
Ce sont ces valeurs qu’il nous faut inscrire dans notre engagement et dont il nous faut exiger le respect, dans un souci de cohérence, par les élus de la nation lorsque nous allons, comme nous devons le faire, les solliciter pour qu’ils adhèrent au nouveau Groupe d’étude qui se constituera à l’Assemblée Nationale.
C’est aussi ce que nous attendons particulièrement, en tant qu’associations de soutien à la cause tibétaine, de la part de la nouvelle présidence de ce groupe parlementaire.
Une présidence et un groupe à l’image de notre mouvement : chérissant la liberté, le respect de l’Autre et de la diversité qui nous entoure et nous grandit.
JP Ribes, et Etudiants pour un Tibet Libre

SUITE SUR TIBET-INFO.NET

24 Juin 2012

Rapport du Sénat sur la conférence "L’histoire du Tibet du XVIIème au XXIème siècle"

Le groupe d’information sur le Tibet du Sénat avait organisé au Palais du Luxembourg, le 3 mars 2012, une journée de conférences consacrée à l’histoire du Tibet.

Alors que la question du Tibet soulève une émotion croissante dans l’opinion publique française, ses données fondamentales demeurent encore largement méconnues et apparaissent souvent bien compliquées, voire controversées.
Pourtant, il existe dans ce domaine des faits établis et des vérités historiques.
L’objet de cette journée de conférences était donc de faire connaître au grand public, dans une perspective scientifique et objective, les données de la recherche sur l’histoire politique du Tibet, sur une période allant du XVIIème siècle jusqu’aux événements les plus récents de ce début de XXIème siècle.
Toutes les personnes, membres d’association agissant pour le Tibet, étudiants, journalistes trouveront dans ce rapport de grande qualité les informations nécessaires à la poursuite , en toute intelligence, de leur action en faveur de ce grand pays.

Ce rapport est désormais disponible sur le site du Sénat ou en format pdf.

WWW.TIBET-INFO.NET

24 Juin 2012

DZATOE, TIBET, : Paroles de Ngawang Norphel qui s'est auto-immolé.

Immolation de Ngawang Norphel, en Amdo (qui parle avec un fort accent de l'est du Tibet)

Il s'exprime de manière entrecoupée, due sans aucun doute à la souffrance physique intenable dans laquelle il se trouve. Néanmoins, il exprime de façon très forte et à plusieurs reprises son désespoir face à la situation au Tibet.
Des interventions extérieures et des paroles courtes sont incompréhensibles. Voici toutefois les propos que nous avons pu retranscrire :

"Si j'ai choisi l'auto-immolation, c'est pour exprimer ma souffrance. Je suis désespéré devant la situation.

Qu'est-il advenu de mon Tibet ?
Où est donc passé le Tibet ?
Où est passé notre pays des neiges ?

Nous avons besoin de liberté. Nous avons besoin de pouvoir parler notre langue, le tibétain. Nous avons besoin d'exprimer notre culture.

Autrement qui sommes-nous? Sommes-nous Tibétains, sommes-nous Chinois? Je vous le demande, sans liberté, sans notre langue, sans liberté d'expression culturelle, qui pouvons-nous être? Quelle culture pourrait exister sans cela?

Nous avons besoin de la liberté. Ce que nous souhaitons, c'est la paix.
J'espère de tout mon cœur que les Tibétains puissent être fiers d'eux-mêmes, fiers d'être Tibétains.
Puissions-nous trouver la paix!

NdT: ces propos font écho à l'appel de l'actuel Panchen Lama, qui exhorta les Tibétains (avant d'être recadrer par le PCC) à être fiers d'eux-mêmes, de leur langue et leur culture, de leur expression culturelle.

Traduction France Tibet. WZ, 23 juin 2012

TEMOIGNAGE VIDEO DE NGAWANG NORPHEL Attention, ces images témoignent d'une grand souffrance et peuvent vous choquer mais...ce courage est admirable

SUITE SUR TIBET.FR

24 Juin 2012

51 Municipalités Européennes Parrainent 51 Communes du Tibet.

Un petit mot afin de vous donner des nouvelles de la Campagne de Parrainage de Communes du Tibet. Après la trêve des élections en France, le travail pour le Tibet auprès des élus peut reprendre car malheureusement la situation ne s'est pas améliorée, elle s'est même aggravée et les immolations continuent de plus belles et cela dans l'indifférence presque générale...
1- Une première commune Suisse , celle de Sembrancher a accepté de parrainer le Village mondialement connu de Rongbuk au Tibet, là où se trouve le Monastère le plus haut du monde. Comme Sembrancher est aussi près d'une frontière, cette situation consisterait un point commun entre les 2 Communes.
Le caractère religieux de Rongbuk tout comme les nombreux lieux de culte de la Municipalité qui parraine constituent un autre point commun et ...
on trouvera aussi à Sembrancher, j'en suis certain, un défenseur des Droits des Tibétains, tout comme nous avons Tseten Norbu, un défenseur très célèbre des Droits des Tibétains, originaire de Rongbuk...

Sembrancher - (altération franco-provençale de Saint-Pancrace) est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district d'Entremont dont elle est le chef-lieu. Le plus ancien document mentionnant Sembrancher, est la bulle du pape Alexandre III de 1177 qui énumère les possessions de la Maison du St-Bernard. Ce n’est pas une nouvelle localité ; elle a une certaine importance puisque dotée d’une église paroissiale et de ce fait constituait un centre. L’on sait que ce lieu était habité il y a plus de 6000 ans ; la découverte de tombes de l’époque néolithique, environ 4000 ans avant J.-C. et des restes de constructions incendiées de l’époque du bronze moyen, environ 1500 avant J.-C. en sont la preuve .
Nos félicitations vont à Bernard Giovanola, Le Président ( maire) de Sembrancher et à son Conseil Municipal.

RONGBUK (ou Rongbhu, Rongpuk ou Rombuk) . Avec ses 5000 mètres d'altitude, le monastère de Rombuk est le plus haut du monde. Il est construit au pied du Chomolangma, plus connu sous le nom de Mont Everest. Le monastère, sévèrement endommagé pendant la révolution Culturelle, a été largement restauré pour devenir un arrêt obligatoire de pèlerinage pour les montagnards en route pour le versant se situant à l’ombre de l’Everest, et cela à proximité de la vallée. Population variable se situant à près de 500 habitants en tenant compte des habitations proches du Village. Au milieu de quelques familles Tibétaines, une petite communauté mixte de moines et de nonnes y vit dans des conditions difficiles.

2- PEZENS (11), 23 Juin 2012 : " Cérémonie officielle " pour le Parrainage du village tibétain de Dingri.
A découvrir dans la pièce jointe, Nyima Gyalpo, le héros oublié de la résistance tibétaine originaire de Dingri.





Au 21 juin 2012, 51 Municipalités Européennes parrainent 51 Communes du Tibet

1- Salles Sur Garonne(31390) - Jean-Louis Halioua / Lhatse
2- Beckerich - Luxembourg - Camille Gira / Gyama
3- Crest (26400)- Hervé Mariton / Lithang
4- Brouckerque(59630)- Jean-Pierre Decool / Siling
5- Bray-Dunes(59123)- Claude Marteel / Kardze
6- Coudekerque-Branche(59210)- David Bailleul / Dhartsedo
7- Sisteron(04200) – Daniel Spagnou / Nyingtri
8- Dieffenthal(67650) - Charles Andrea/ Jaqung
9- Pezens(11170)- Jean-Pierre Botsen / Dingri
10- Lugagnan(65100) - Jacques Garrot / Lhokha
11- Bourgtheroulde Infreville(27520) - Bruno Questel / Samye
12- Saint Laurent du Var(06700) - Henri Revel /Taktser
13- Divonne-Les-Bains(01220) - Etienne Blanc / Kyirong
14- L'Argentière-la-Bessée(05120) - Joël Giraud/ Shethongmon
15- Lamothe-Goas(32500)- Alain Scudellaro / Tsang Lukner Shakar
16- St Genés Champanelle(63122) - Roger Gardes / Dromo
17- Festes et St André(11300) - Daniel Bord / Tadruk
18- Paris XI(75011) – Patrick Bloche / Lhassa
19 –Manduel(30129) - Marie-Louise Sabatier/ Gyantse
20 - Créon (33670) - Jean-Marie Darmian / Ruthok
21 - Valouse (26110) - Patrick Liévaux / Shag Rongpo
22 - Plouray (56770) - Michel Morvant / Tsari
23 – Lans-en-Vercors (38250) - Jean-Paul Gouttenoire / Jomda
24 – La Chapelle-Saint-Ursin (18570) - Yvon Beuchon/Sangchu-Labrang
25 - Soulom (65260) - Xavier Macias / Chongye
26 - Saint-Thomas-en-Royans (26190) – Christian Follut / Jol
27 - Merville (59660) - Jacques Parent /Dzogang
28 - Mourenx (64150) - David Habib/ Tsona
29 – Lavaur (81500) - Bernard Carayon / Shigatse
30 – Izeure (21110) - Catherine Lanterne / Yubeng
31 - Artiguelouve (64230) - Éline Gosset / Nyethang
32 - Digne-Les-Bains (04000) - Serge Gloaguen / Kumbum
33 - Lavelanet-de-Comminges(31220) - Évelyne Delavergne / Narthang
34 - Le Vigan (30120) - Eric Doulcier / Dergé
35 – Bourbourg(59630) - Francis Bassemon / Shalu
36 - Gensac-sur-Garonne(31310) - Henri Devic / Gadong
37 - Bax(31310) - Philippe Bedel / Rong
38 - Carbonne(31390) - Guy Hellé / Nagartse
39 Epinac(71360) - Jean-François Nicolas / Sakya
40 – Amfreville-La-Mi-Voie(76920) – Luc Von Lennep / Phari
41 - Le Cannet-des-Maures(83340) - Jean-Luc Longour / Gyatsa
42 – Latrape(31310) - Jean-Louis Séguela / Riwoche
43 – Sciez (74140) - Jean-Luc Bidal / Gyalthang
44 – Widehem(62630) - Pierre Lequien / Taklung
45 – Nieppe(59850) - Michel Vandevoorde / Tsongdu(Nyalam)
46 – Montbéliard(25200) - Jacques Hélias / Kharta
47 – Marzens(81500) - Didier Jeanjean / Nagchu
48 – Vitrolles(13127) - Loïc Gachon / Tsethang -Yumbu Lakhang
49 - Labastide-Saint-Georges(81500) - Jacques Juan / en cours d’attribution
50 – Bouchemaine(49080) - Anne-Sophie Hocquet de Lajartre / Tashi Dorje – Jhado/ Lac Namso
51 – Sembrancher(1933) – Suisse - Bernard Giovanola / Rongbuk

WWW.TIBET.FR

22 Juin 2012

Sécurité drastique dans l'ensemble du Tibet / Localisation des immolations au 21 juin 2012



22 Juin 2012

Ngawang Norpel et Tenzin Khedup s’immolent par le feu le 20 juin à Jyekundo (Amdo).
Alors que l’Administration Centrale tibétaine (CTA) tenait une réunion de prière à la suite des tragiques auto-immolations au Tibet, la dernière datant du 15 juin 2012, des rapports issus du Tibet indiquent que deux Tibétains se sont immolés par le feu à Jyekundo, dans la région tibétaine de l’Amdo.
Ngawang Norpel, 22 ans et Tenzin Khedup, 24 ans, se sont immolés par le feu le 20 juin 2012 dans la municipalité de Tridu, dépendant de Jyekundo.
Une vidéo provenant du Tibet montre les deux Tibétains immolés portant le drapeau national tibétain au moment où ils s’immolent par le feu. Ils ont scandé des slogans appelant à la liberté au Tibet et le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama dans son pays.
Tenzin Khedup est mort sur le coup, tandis que Ngawang Norpel a été grièvement blessé. On ne sait rien de ce qui est advenu de lui par la suite. Le corps de Tenzin Khedup a été emporté au monastère de Zilkar, dans la municipalité de Tridu, où des prières sont célébrés pour lui.
Tenzin Khedup est un ancien moine du monastère de Zilkar, qu’il avait quitté en 2006. Il est le fils de Lekdup et Kyizom, originaires de Tridu.
Ngawang Norpel, fils de Lhakpa Dhondup et de Tsering Yangchen, est originaire de Ngaba et était venu habiter il y a quelques années à Dzatoe
Une autre immolation par le feu, celle de Sonam Rabyang, avait déjà eu lieu à Tridu le 8 février 2012.
L’ambassade du Danemark en Chine a déclaré le 19 juin qu’une délégation du Comité des Affaires Étrangères du Parlement danois se rendra à Pékin et dans la province chinoise du Qinghai pour aborder les défis environnementaux, sociaux, économiques et politiques, la politique étrangère et leur rôle croissant sur la scène internationale. La délégation devrait visiter le Parlement de la Préfecture et des villages de la région de Jyekundo (Yushu).
"Nous espérons que la délégation parlementaire danoise sera autorisée par les autorités chinoises à mener des entretiens indépendants avec des membres de la communauté locale à Yushu", a déclaré Dicki Chhoyang, Kalon (Ministre) du Département de l’Information et des Relations Internationales.
Depuis 2009, 42 Tibétains se sont immolés par le feu pour demander la liberté et le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama dans son pays natal.
Source : Administration Centrale tibétaine, et TCHRD, 21 juin 2012. TIBET INFO.NET

22 Juin 2012

PEKIN / LHASSA, 20 juin 2012 : « Écrasez la voix de l’ennemi » " Un rideau de fer infranchissable par les ondes " ..et est cablé... Le tib
Dès 2000, Jiang Zemin, alors dirigeant de la Chine, annonça qu’il fallait « écraser la voix de l’ennemi et diffuser la voix du parti et du pays dans des milliers de foyers ». Les autorités visaient alors tout spécialement la région autonome du Tibet, le Xinjiang, la Mongolie intérieure, le Ningxia, ainsi que tous les autres districts peuplés par les Tibétains et d’autres minorités ethniques, par la mise en œuvre d’un projet de radiotélédiffusion à grande échelle : le « Projet Tibet-Xinjiang ». En date de 2010, le gouvernement chinois avait investi dans le « Projet Tibet-Xinjiang » un total de 19,48 milliards de yuan, et cet énorme investissement augmente chaque année. SUITE DE L'ARTICLE

20 Juin 2012

Images du jour.
Le Dalaï Lama avec Aung San Suu Kyi à Londres le 19 Juin 2012





20 Juin 2012

Les derniers mots Tamding Thar qui s'est immolé le week end dernier
(voir article plus bas)


" Pour un Tibet dirigé par les Tibétains, je fais le sacrifice de mon corps dans cette immolation"

" Je prends refuge dans les trois joyaux, le Buddha, le Dharma et la Sangha,
Avec l'espoir que la paix règne sur le monde entier,
Avec l'ardent désir du retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama sur sa terre natale,
Pour un Tibet régit uniquement par les Tibétains,
Je sacrifie mon corps dans cette immolation par le feu, comme étant une offrande de lumière."

“I take refuge in the Three Jewels - Buddha, Dharma and Sangha.
With the hope that peace prevails on earth,
With the yearning for the return of His Holiness the Dalai Lama to his land,
For Tibet to be ruled by Tibetans, I set my body on fire as an offering of light.”


20 Juin 2012

2 nouvelles immolations ce jour.



Two young Tibetans self-immolated in China's Qinghai province on Wednesday as they protested against Beijing's rule in Tibetan-populated areas and called for the return of Tibet's exiled spiritual leader the Dalai Lama, sources said. SUITE DE L'ARTICLE

20 Juin 2012

A la suite de tortures, un moine tibétain meurt en prison.
Karwang
, un moine tibétain, est mort après avoir été torturé en garde à vue, suite à l’accusation portée contre lui de mise en place d’affiches pro-indépendantistes dans un Comté tibétain du Kham, Province chinoise actuelle du Sichuan, selon une source exil.
Les affiches ont été placardées après une série de grandes manifestations, en janvier et février 2012, contestant la domination chinoise dans le Comté de Nyarong
"En mai, des affiches appelant à l’indépendance du Tibet sont apparues sur les murs d’un bâtiment du gouvernement chinois à Nyarong", déclare Yeshe Sangpo, originaire de Nyarong, vivant maintenant en Inde, citant des contacts dans la région.
"En conséquence, le 25 mai, les forces de sécurité chinoises ont arrêté un moine de 32 ans, nommé Karwang, originaire du groupe de nomades Tapewa à Kardzé", dit Yeshe Sangpo.
"Lors de sa détention, les autorités ont tenté de le forcer à avouer qu’il avait collé des affiches", dit Yeshe Sangpo, ajoutant que, le moine refusant d’avouer, il a été "sévèrement torturé et battu".
"Quelques jours plus tard, le ou vers le 28 mai, il est mort en détention", a déclaré Yeshe Sangpo.
Karwang a été privé de soins médicaux alors qu’il était détenu, et après sa mort, sa famille a "demandé à plusieurs reprises" que les autorités chinoises lui rendent son corps pour la prière et la crémation.
"Lorsque son corps a été restitué, les autorités ont payé une somme de 280 000 yuans (près de 35 000 euros) à sa famille en compensation".
"La Chine n’a jamais prouvé que le moine ait collé des affiches, et il n’a jamais admis l’avoir fait", a déclaré Yeshe Sangpo.
Pendant ce temps, dans la région de Nyarong, les forces de sécurité chinoises continuent de traquer des Tibétains impliqués dans les manifestations de masse organisées au début de l’année.
Le 25 mars 2012, au cours de leurs recherches des participants aux manifestations, les autorités ont détenu quatre Tibétains, y compris deux moines.
Les manifestations ont eu lieu en concordance avec le Nouvel an tibétain. Au cours de celles-ci, les participants se sont plaints du manque de liberté et ont réclamé le retour du Dalaï Lama.
Source : Radio Free Asia, 13 juin 2012. et TIBET INFO.NET

" Un écrivain tibétain publie un nouveau roman sur l'unité ethnique "
Un écrivain tibétain publie un nouveau roman sur l'unité ethnique
2012-06-19 13:50:28 xinhua
"La rive de Lhassa", le dernier roman de l'écrivain tibétain Zhang Zuwen a été publié ce mois-ci par la Maison d'édition des écrivains, basée à Beijing.
Il s'agit du deuxième roman de M. Zhang après "Lhassa, comment vas-tu?" Les deux romans décrivent la vie des Tibétains et des gens d'autres groupes ethniques.
"La rive de Lhassa" raconte l'histoire d'une femme et de sa mère qui gèrent une auberge sur le plateau Qinghai-Tibet au début du 21e siècle, juste avant la construction du chemin de fer Qinghai-Tibet.
"Ce roman est une ode à l'unité ethnique. Il exprime un profond amour de la vie et de fortes attentes pour un brillant avenir," indique un commentaire sur le site internet "China Tibet Online"
"Je pense qu'un bon ouvrage est bénéfique pour tous ceux qui le lisent," a indiqué M. Zhang.
SOURCE TIBET.FR


19 Juin 2012

12e Festival Culturel du Tibet et des Peuples de l’Himalaya



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19 Juin 2012

Genève 18 Juin 2012. Plus de 200 Tibétains de Suisse et sympathisants ont manifesté aujourd'hui à Genève pour dénoncer la répression chinoise.

Drapeaux Tibétains au vent, près de 200 manifestants se sont rassemblés d'abord devant le Palais Wilson de Genève, siège du Haut Commissariat aux droits de l'homme, avant de se rendre sur la place des Nations devant le siège de l'ONU. Ils demandent à l'ONU d'envoyer une mission d'enquête au Tibet.
"La Chine doit arrêter le génocide au Tibet", "Libérez le Panchem Lama", affirmaient des banderoles. Les manifestants ont chanté en choeur: "Nous vaincrons, nous vaincrons un jour (...). Nous vivrons en paix (...) Le Tibet sera libre, le Tibet sera libre un jour".
Depuis un an, les responsables de la Communauté tibétaine de Suisse et du Liechtenstein ont multiplié les appels dans le cadre d'une campagne demandant aux Nations Unies d'envoyer une commission d'enquête indépendante au Tibet. "Cependant, aucun de ces appels n'ont incité l'ONU à agir", a constaté la Communauté tibétaine de Suisse dans un communiqué.
Dégradation
"La situation des droits humains au Tibet s'est dégradée encore plus depuis le début de cette campagne. Les Tibétains doivent endurer un déni total de leurs droits les plus élémentaires, alors que le gouvernement chinois continue à imposer des mesures de répression extrêmes. Au lieu d'entendre les demandes légitimes des protestataires, les autorités chinoises utilisent la force pour les supprimer", a affirmé la Communauté tibétaine de Suisse.
Elle demande à l'ONU d'intervenir auprès de la Chine pour que Pékin "respecte les droits des Tibétains à la liberté de religion, d'expression et de réunion, garantisse l'égalité des nationalités et celle des langues, cesse l'utilisation de la torture et le génocide culturel".
La Chine doit aussi "libèrer tous les prisonniers politiques ainsi que le Panchem Lama, autoriser un accès sans entraves aux médias, aux diplomates étrangers et aux experts de l'ONU et reprendre le dialogue avec les représentants tibétains pour trouver une solution amiable aux problèmes politiques de longue date".
SOURCE TIBET.FR

18 Juin 2012

" Nous, Tibétains ne devons pas oublier notre identité"...
Plus de 10 000 supporters écoutent le Dalaï Lama, Place des Héros.

Plusieurs milliers de personnes --10.000 selon les organisateurs-- se sont rassemblées samedi après-midi sur la principale place de Vienne pour une manifestation de soutien au peuple tibétain avec une prise de parole du dalaï lama, chef spirituel des Tibétains et retiré de la vie politique.
Sur une tribune Place des Héros (Heldenplatz), qui portait l'inscription "Le Tibet a besoin de vous, maintenant", le 14e dalaï lama, Tenzin Gyatso, a prononcé un discours d'un peu plus de 30 minutes. Il a tenu à séparer le fait culturel du fait religieux dans le bouddhisme: "Il faut préserver la culture bouddhiste, l'environnement et les droits fondamentaux", a-t-il expliqué devant une foule constituée de militants, comme de simples passants.
Avant lui, le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, Lobsang Sangay, avait martelé: "Notre heure va venir, elle est proche. La démocratie est universelle", faisant un parallèle avec la situation en Libye, en Egypte ou en Tunisie, et évoquant le cas de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, qui a réussi à se faire élire au parlement après des années de répression.
L'ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a répondu à l'invitation du dalaï lama et a appelé les dirigeants européens à agir pour le Tibet: "L'Union européenne doit s'y intéresser plus qu'elle ne le fait en ce moment", a expliqué l'un des fondateurs de l'Organisation non-gouvernementale (ONG) Médecins sans frontières.
Dans la foule, le sentiment évoluait entre l'espoir de trouver une solution pour améliorer les droits de l'Homme au Tibet et la résignation face à la puissance économique de la Chine. "Les nombreuses promesses qui avaient été faites en 2008 n'ont pas été tenues, les Tibétains sont minoritaires dans leur propre région", relève Erika, Viennoise de 64 ans engagée dans l'ONG "Save Tibet", venue assister au rassemblement.
Pour Losang Deden, nonne au Centre viennois pour le bouddhisme, les autorités chinoises et les représentants du Tibet devraient entamer un dialogue. Mais elle n'a guère d'espoir: "Le monde est tel qu'il est", lâche-t-elle dans un soupir.
Vivant en exil en Inde depuis 1959 et retiré de la vie politique depuis le 30 mai 2011, le dalaï lama était en visite en Autriche depuis le 17 mai. Il a rencontré vendredi le vice-chancelier autrichien et ministre des Affaires étrangères, le conservateur Michael Spindelegger, et samedi le chancelier social-démocrate Werner Faymann.
Pékin a condamné ces rencontres comme "une ingérence grave dans les affaires intérieures" de la Chine, qui "heurte le sentiment du peuple chinois", selon un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangère.
La Chine, qui affirme avoir "libéré pacifiquement" le Tibet en l'occupant en 1951, contrôle très étroitement cette région "autonome".
Un total de 34 Tibétains, en majorité des moines et des nonnes bouddhistes, ont attenté à leur vie par l'immolation depuis début 2011 pour protester contre le régime chinois qu'ils accusent de réprimer leur culture.
Le chef spirituel des Tibétains a une relation particulière avec l'Autriche car, de 1946 à 1951, l'un de ses professeurs à Lhassa, alors la capitale du Tibet, était l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer, décédé en 2006, controversé en raison de son engagement pro-nazi dans les années 1930 et 1940.
SOURCE LE POINT.FR

18 Juin 2012

"Arrestations de Tibétains à Andu, comté de Ngaba en avril, sentences à durée variable."
Alors que la plupart de ceux qui furent arrêtés à Andu, en avril, ont été libérés de prison, Pülten, 40ans, de la famille de Pulten Tsang, du village de Gyalde Dewa, le 2 juin la Cour de justice du comté de Ngaba l'a condamné à trois ans d'emprisonnement. Cependant on apprend qu'il peut faire appel dans un temps déterminé. Pülten a une épouse et 4 enfants.
Le même jour, Gyurko, 37ans, du foyer de Tsamtsang, à Gyalde Dewa, a été condamné à deux ans de prison ferme.
Ils sont tous les deux accusés d'avoir refusé une maison neuve du gouvernement et ne pas avoir accepté les clés de celle ci.
Péma, du foyer de Senggé Tsang, village de Peké, ville de Andu, n'a pas encore été jugé, toujours emprisonné dans la ville du Comté.
Pendant ce temps, un moine du monastère de Kirty, Lobsang Phüntsok a été condamné à 8 ans de prison et à 4 ans de privation de ses droits de citoyen, par la Cour de la Préfecture deNgaba, à Barkham, et fut rapidement transféré ailleurs pour effectuer sa peine.
Le "crime" justifiant son arrestation n'est pas communiqué, ni même le lieu de sa détention, ni son état de santé depuis son arrestation le 17 Octobre 2011.
Lodey, le père de Dargye qui s'est immolé à Lhassa, le 27 mai 2012, s'était rendu tout récemment à Lhassa pour voir son fils, mais il n'a même pas pu s'assurer de sa présence à Lhassa, et encore moins apprendre quoique ce soit sur son état de santé, il était donc reparti chez lui, complètement abattu.
On apprend que les prisonniers ne sont pas détenus à Ngaba en ce moment, mais dans des lieux plus éloignés.
Traduction France Tibet, I.V. le 17 juin 2012.

15 Juin 2012

nouvelle immolation par le feu en zone tibétaine.


Tamding Thar, un nomade tibétain est mort après s’être immolé par le feu le 15 juin 2012 dans le Comté de Chentsa, dans l’Amdo tibétain.
Tamding Thar, Tibétain âgé d’une cinquantaine d’années, s’est immolé vers 6h30 (heure du Tibet) en face du siège de la Police populaire armée du Comté. En quelques minutes, un grand nombre de membres de la sécurité est apparu sur le lieu de l’immolation. Le personnel de sécurité a éteint les flammes et a emmené Tamding Thar, gravement brûlé.
Après l’immolation, des centaines de Tibétains se sont rassemblés devant le siège de l’armée réclamant la remise du corps de Tamding Thar. Les autorités chinoises ont dit aux Tibétains assemblés qu’ils rendraient le corps vers 11 heures (heure locale). Aux environs de 12 h, les autorités ont rendu le corps. Celui-ci a ensuite été emmené dans une région éloignée dans le Comté de Chentsa.
Entre 400 et 500 Tibétains, en groupes, se sont réunis dans le Comté de Chentsa. De nombreux agents de sécurité ont également été déployés dans le Comté, surveillant les foules tibétaines.
Tamding Thar appartenait à une famille nomade du village de Lowa, municipalité de Chentsathang, Comté de Chentsa, Préfecture autonome tibétaine de Malho. Il y a quelques années, Tamding Thar et sa famille avaient déménagé dans le Comté en raison de la politique de relocalisation des nomades menée par le gouvernement chinois.
Source : Tibetan Centre for Human Rights and Democracy, 15 juin 2012.

Depuis mars 2011, au moins 37 Tibétains se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire pour protester contre la politique de Pékin sur le Tibet.
Une nouvelle immolation par le feu a eu lieu dans une région à population tibétaine de Chine, a rapporté l’agence Chine nouvelle sans fournir de précisions sur la personne concernée. Cette personne a commis ce geste désespéré dans une zone tibétaine de la province du Qinghai, dans le nord-ouest du pays, mais on ignorait s’il s’agissait d’un membre de l’ethnie tibétaine.
Les autorités du district de Jianzha, où a eu lieu l’immolation, ont refusé de faire des commentaires tandis que la police ne répondait pas au téléphone. Depuis mars 2011, au moins 37 Tibétains, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire dans des zones à forte population tibétaine de Chine pour protester contre la politique de Pékin sur le Tibet.
Fin mai dernier, deux Tibétains ont tenté de s’immoler par le feu dans le centre de Lhassa, capitale de la Région autonome du Tibet, l’un trouvant la mort et l’autre étant gravement blessé, a rapporté lundi l’agence Chine nouvelle. Ces tentatives d’immolation, dans le célèbre temple de Jokhang, étaient les premières à Lhassa.
La semaine dernière des agences de voyage ont annoncé que le Tibet avait été fermé aux touristes étrangers, visiblement dans la crainte de troubles. De nombreux Tibétains se plaignent de la répression de leur religion et de leur culture et de ce qu’ils considèrent comme une domination grandissante des Han, ethnie fortement majoritaire en Chine.
La Chine rejette ces accusations et considère le chef spirituel des bouddhistes tibétains, le dalaï lama, qui vit en exil à Dharamsala, dans le nord de l’Inde, comme un dangereux «séparatiste».
(AFP)

Ce Tibet qui dérange, même à Échallens.
LOTEN NAMLING. Le musicien tibétain tire un cercueil de Berne à Genève afin d’alerter l’opinion publique. Il était loin de se douter que la politique le rattraperait dans le Gros-de-Vaud.

Depuis mars 2011, trentehuit Tibétains se sont immolés pour attirer l’attention de la communauté internationale et demander une fois de plus l’indépendance de leur pays, envahi par la Chine en 1950 et doté depuis 1965 du statut de région autonome. Avec pour seul résultat la fermeture des frontières. Il y a une semaine, la Chine a en effet décidé d’interdire aux touristes étrangers l’accès au Tibet.
Musicien tibétain vivant à Berne depuis plus de vingt ans, Loten Namling suit cette actualité avec tristesse. Ne pouvant rester les bras croisés, il a décidé de tirer à pied, entre la capitale et Genève, un cercueil symbolisant la souffrance de son peuple. Partout où il passe, l’accueil est chaleureux. Des gens lui permettent de planter sa tente dans leur jardin, d’autres l’invitent à partager un repas. Mais il était loin de se douter que les rapports tendus qu’entretiennent la Chine et le Tibet le rattraperaient dans le Gros-de-Vaud.
Une halte symbolique. Mercredi 6 juin. Accompagné du jeune réalisateur bernois Dodo Hunziker, qui réalise un documentaire sur son périple, Loten Namling est à Echallens. En attendant la visite de son ami Franz Treichler, chanteur du groupe The Young Gods (lire ci-contre), il décide de se restaurer. Apercevant un établissement chinois, le Café-Restaurant de la Fontaine, Dodo Hunziker propose au musicien de s’y arrêter. Car le symbole est fort. Le Tibétain demande s’il peut manger quelque chose, on lui répond que oui. Il explicite alors sa démarche. «Mais je n’ai rien contre les Chinois, précise-t-il. Je souhaite simplement que votre gouvernement cesse d’oppresser mes frères et sœurs, qui sont aussi les vôtres.» La patronne du restaurant lui demande alors de sortir, arguant que la cuisine est fermée. Il est 13 h 50 et l’établissement est en effet censé fermer à 14 h. Mais pour Loten Namling, l’incident n’est pas anodin. Il prouve que les Chinois, où qu’ils vivent, ne veulent pas entendre parler de ce Tibet réclamant depuis des décennies sa liberté.
«Pas de politique». Face à L’Hebdo, la gérante du Café de la Fontaine explique que le refus de servir le Tibétain n’est en aucun cas lié à sa nationalité. «Il n’était vraiment plus possible de manger. Et comme on rouvre à 17 h, on voulait fermer.» Mais pourquoi avoir dans un premier temps accepté qu’il prenne place? «Il ne parlait que l’anglais tandis que nous, on parle chinois et français. On ne l’a pas compris.» Il s’agirait donc uniquement d’une question d’incompréhension linguistique. Mais que pense la restauratrice de la situation du Tibet et de la marche qu’effectue Loten Namling? «Nous sommes ici pour travailler, nous ne faisons pas de politique. Ce que fait le Gouvernement chinois, comme d’ailleurs le Gouvernement suisse, ne nous intéresse pas.» Autrement dit, no comment...
Loten Namling, qui a grandi à Dharamsala, ville indienne où est installé le Gouvernement tibétain en exil, a depuis quitté Echallens afin de poursuivre sa marche pacifique. Pense-t-il que le Tibet obtiendra un jour son indépendance? Vu le pouvoir économique de la Chine, lequel incite les puissances occidentales à ne pas évoquer le sujet, il n’est guère optimiste. «Mais nous devons continuer à nous battre. Car tant que nous lutterons, cela voudra au moins dire que la Chine n’a pas gagné!»
SOURCE HEBDO.CH

Prévention et gestion des conflits dans l’organisation citoyenne des tibétains en exil
En mars et avril derniers, j’ai eu la chance de vivre 9 semaines en Inde dont 5 semaines dans une famille de tibétains en exil à Dharamsala (Inde).
Je me suis également impliquée dans la communauté en recueillant les produits recyclables aux portes des habitations, avec l’équipe de travailleurs tibétains, dans le cadre du travail d’un organisme local, le Tibetan Settlement Office.
Voici quelques informations pour situer le contexte culturel vécu: SUITE DE L'ARTICLE

14 Juin 2012

Le Parlement réclame des actions pour les droits de l’homme au Tibet.
Posté par Emilie Fleuret le 14 juin 2012.
Publié dans A la Une, Actu Europe
Liberté - Dans une résolution adoptée aujourd’hui, le Parlement Européen a critiqué les abus liés aux droits de l’homme au Tibet.
Cette résolution invite la Chine à révéler le lieu où se trouvent toutes les victimes qui se sont immolées et demande un accès sans entrave au Tibet pour les médias et observateurs des droits de l’homme. Les députés demandent à la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères d’intensifier les efforts de lutte contre les abus et de nommer un coordinateur spécial de l’UE pour le Tibet.
La résolution demande à la Chine d’accorder « un degré important d’autonomie au territoire historique du Tibet » et rejette l’argument avancé par le gouvernement chinois, selon lequel le dialogue des gouvernements avec le Dalaï-lama va à l’encontre de la politique d’ »une seule Chine« . La Chine devrait s’abstenir de politiques d’installation de populations Han, et d’obliger les nomades tibétains à abandonner leur mode de vie traditionnel, affirme la résolution.
Depuis 2009, 38 Tibétains, principalement des moines et des religieuses, se sont immolés par le feu en signe de protestation contre les politiques menées par la Chine au Tibet, et le sort qui leur a été réservé ainsi que le lieu où ils se trouvent restent généralement inconnus, soulignent les députés.

13 Juin 2012

Qui est Tsering Woeser? Biographie. Publié le 8 avril 2012
 

Voici une biographie mise à jour de Tsering Woeser :
Tsering Woeser (née en 1966, à Lhassa) est une écrivaine d’origine tibétaine dont les livres et nombreux articles offrent des ...perspectives uniques sur les complexités du Tibet d’aujourd’hui. Fille de deux membres du Parti communiste, son père était d’ailleurs officier dans l’Armée populaire de Libération, Woeser a fait ses études en mandarin, langue dans laquelle elle écrit poésie, reportages et récits. Elle est mariée à l’écrivain et militant chinois Wang Lixiong, connu pour ses prises de positions politiques et pour son roman « Péril jaune » (1991).

Après des études littéraires à l’Université des nationalités du sud-ouest dans la capitale du Sichuan (Chengdu), elle fut affectée à Lhassa en tant que rédactrice de la revue de littérature tibétaine et commença à découvrir son véritable patrimoine. Dans « Le Tibet au-dessus » (1999), Woeser publie des poèmes qui explorent son identité tibétaine. Son second livre, « Notes sur le Tibet » (2003), traite plus directement et de façon critique des questions culturelles et politiques à travers des portraits de la vie des Tibétains. Ce livre fut interdit, Woeser perdu son emploi et toutes ses prestations sociales, mais se résolut à utiliser ses mots comme arme afin de mettre par écrit le passé et le présent du Tibet.

S’installant dans l’anonymat de Pékin en 2003, elle utilise l’Internet pour publier des commentaires de plus en plus explicites sur l’arrestation et la torture des Tibétains, les qualités littéraires attrayantes de son écriture transmettant son message d’autant plus efficacement. La préoccupation et l’engagement de Woeser envers l’avenir de la culture tibétaine l’amenèrent à toucher des questions aussi variées que la peinture, les cérémonies bouddhistes, les questions environnementales et économiques, le cinéma et la littérature contemporaine, et à mener des recherches exhaustives pour publier des livres révolutionnaires, tels que « La mémoire interdite : le Tibet pendant la Révolution culturelle » (2006), qui combine des photographies prises par son père lors de cette période sombre avec des témoignages de participants qu’elle recueillit par des entrevues.

Au cours des manifestations de masse contre la domination chinoise et la répression violente de 2008, le blog de Woeser devint la principale source d’information pour plusieurs médias et amis du Tibet à travers le monde. Diffusant les informations de ses contacts au Tibet, elle publia des rapports quotidiens sur les manifestations, les violations des droits de l’homme et les exécutions extrajudiciaires. En décembre 2008, elle fut parmi les signataires originaux de la Charte 08. Elle prit également position contre les emprisonnements d’intellectuels ouïghours lors des émeutes de 2009. Conséquences de ses engagements politiques, Woeser fut mise en détention à domicile et harcelée par les policiers, ses sites furent fermés, ses mouvements sont limités, on lui interdit de quitter la Chine et elle reste sous surveillance constante de la part des autorités. Malgré tout, elle continue à écrire sur les questions sensibles qui touchent le Tibet de l’intérieur même de la Chine.

Ces dernières années, sa contribution à la culture tibétaine et son énorme courage furent reconnus et récompensés par plusieurs organisations à l’extérieur de la Chine. Elle fut honorée par plusieurs prix internationaux, dont le Prix du Norwegian Authors Union (2007), le prix pour la liberté d’expression de l’Association des journalistes tibétains en exil, le Courage in Journalism Awards de la fondation International Women’s Media Foundation (2010) et le Prix du Prince Claus (2011)

Woeser a fait preuve d’un courage qui l’honore, en parlant pour ceux qui sont réduits au silence et opprimés, par sa combinaison irrésistible d’excellence littéraire et de reportage politique, par la sauvegarde, la diffusion et son soutien à la culture tibétaine et par son engagement actif envers l’autodétermination, la liberté et le développement du Tibet.

13 Juin 2012

La critique est-elle néfaste à l'unité ? Les opinions de Woeser et de Lobsang Sangay.
L'écrivain tibétaine Woeser, basée à Pékin, a émit une critique acerbe sur le futur de la démocratie tibétaine. Son article (disponible ici en français, NDT) s'inscrit dans une controverse qu'elle débuta avec le Kalon Tripa (Premier Ministre tibétain, NDT), Lobsang Sangay, qui a oublié à plusieurs reprises l'auto-immolation de 2009 à Libai dans la liste officielle et ce, malgré les nombreuses remarques.
On se demande encore si cette omission de M. Sangay en novembre 2011 est une simple erreur ou une décision politique. Cela n'a jamais été expliqué, mais le Kalon Tripa a maintenu sa position pendant plusieurs mois. Toutefois, sans aucun commentaire, en mars 2012, le gouvernement tibétain en exil a inclut Libai dans sa listes des immolations.

L'Avis de Woeser
L'auteur débute son article en décrivant l'illusion d'une « unité » qui ne tolère pas la critique des élus:
« Lorsque j'ai exprimé mon désaccord avec les représentants du gouvernement en exil, il en résulta hésitation et confusion alors que je ne faisais seulement que suggérer que pour le décompte des des immolations par le feu au Tibet, il était nécessaire de prendre en compte le premier suicide de ce genre qui eut lieu à Taïpeï en 2009. Certaines voix outre Tibet ont déclaré de manière confiante qu'en ces temps troublés tout le monde devait rester uni...; dans ces moments chacun devait renforcer l'autorité des leaders, et ne devait donc pas critiquer... »

Sa prochaine phrase est glaciale, elle rapproche cette demande tibétaine d' »unité » à un raisonnement issu d'un système autoritaire: « Ce genre de formules mes sont beaucoup trop familières, moi qui vit sous un régime autoritaire, les autocrates utilisent un raisonnement fortement semblable en demandant à tous les membres de société de conserver « une volonté collective, une action collective et une discipline collective. »

Elle rejette ce relent autoritariste, argumentant que la critique est inhérent à la démocratie :
« Refuser cette critique (des élus), sans prendre en compte ses raisons et ses motivations, c'est remettre en cause la démocratie. Les démocraties expérimentées ne feront jamais référence à un nouvel élu come à un « élu sacré » mais comme quelqu'un qui doit être surveillé. « Ne pas croire le président » est le point de départ de la philosophie démocratique, dompter le gouvernement et les élus est la tâche classique de la démocratie. Dans ce but, on doit, en priorité, croire au droit à la critique.

Ensuite, Woeser parle à nouveau de la démocratie tibétaine, elle soutient que la critique des élus par les citoyens est essentielle pour les aider à éviter les erreurs:
« En effet, nous (les tibétains) sommes dans une situation difficile mais ce n'est pas une raison pour rejeter la critique, bien au contraire, nous avons besoin de la critique pour éviter à nos élus de faire des erreurs. Si la critique finit par détruire l'unité, ce serait aux élus de prendre leurs responsabilités pour cela, parce que tant qu'ils accepteront la critique, l'unité s'améliorera. »

Selon Woeser, la critique citoyenne est aussi importante que la faculté d'écoute des leaders. Sans citer nommément de leaders tibétains, Woeser émet une critique cinglante envers « l'arrogance » de de tout élu qui sous-entend que la critique constructive porterait atteinte à « l'unité »:
« La manière d évaluer le niveau de démocratisation d'une société particulière consiste à observer l'attitudes de ses leaders. Si ces derniers sont arrogants, vaniteux et dénoncent de façon arbitraire les idées et opinions différentes des leurs, cela signifie que ces leaders n'ont pas encore compris l'enjeu de la démocratie. Cela signifie également que la société n'a pas encore complètement donné le pouvoir au peuple.
Woeser finit en soulignant que le gouvernement tibétain en exil devrait reconnaître, étant donné qu'il n'a pas été élu par la totalité des 6 millions de tibétains, que sa légimité doit se construire sur « la communication et l'échange » avec les tibétains du Tibet. Elle suggère que les les élus « montrent leur modestie, leur bienveillance et leur engagement actif » en « proposant aux tibétains vivant au Tibet une véritable feuille de route, des méthodes pratiques et en jouant leur rôle de leaders avec efficacité. »

La Thèse de Lobsang Sangay
Tout tibétain ayant voté se souviendra que « l'unité » était l'un des 3 thèmes de la campagne électorale de L. Sangay : « Unité – Innovation - Autonomie ». Dans un discours inaugural du 8 août 2011 il approfondit en déclarant : « l'unité est primordiale et peut tout simplement pas être remise en question, c'est le pilier de notre mouvement. »
Opportunément, sa thèse de doctorat examinait les tensions entre « Unité » et démocratie en exil, dont parle avec tant de passion Woeser dans son article. Dans sa thèse, L. Sangay préfère la démocratie telle qu'opposée à l'unité. De façon emphatique il soutient que le mouvement pour la liberté des tibétains a besoin de « liberté d'expression » et de « diversité » qui surpassent les valeurs « d'unité » et de discours « unique ». Cette thèse a pour titre : « Démocratie en Détresse: la politique de l'exil est-il un remède ?: étude du cas du gouvernement tibétain en exil ». Elle analyse le « paradoxe inhérent entre le but et la fonction des gouvernements en exil comme mouvement pour la liberté et processus de démocratisation. » Cette citation est les suivantes sont issues de la partie « Le Débat: Peut-il y avoir démocratie dans l'exil? »
L. Sangay relève: « les gouvernements en exil ont servi principalement comme des mouvements nationaux pour la liberté se concentrant vers le retour au pouvoir. Ils ont mis en exergue les valeurs « d'Unité », « de discours commun » et « de leader unique » qui s'opposent aux principes démocratiques de « diversités », « parti d'opposition » et « liberté d'expression ».

Ensuite, L. Sangay demande : « La démocratie et les mouvements nationaux pour la liberté s'excluent-ils, sont-ils compatibles ? » Il rapporte l'avis de nombreux individus qu'il avait interviewé dont Tashi Wangdi, Sonam Togyal, Namgyal Wangdu et Chajoe Nawang Tenpa. Il en conclut que la démocratie, plutôt que l'unité forcée, devrait triompher:
« Le choix s'opère entre deux systèmes de gouvernement, le transparent (sic) et l'opaque. Comme pour l'histoire tibétaine, le système traditionnel féodal subissait aussi l'ingérence de la Chine, mais le peuple tibétain ne pouvait pas y faire grand chose. Il en resulte qu'une démocratie avec un penchant pour la transparence est mieux armé face aux défis d'un régime d'opposition.

« A l'inverse, un gouvernement en exil non démocratique pourrait devenir une organisation déconnectée du réelle, sans flexibilité, et pourrait devenir désuète à cause de sa stagnation et son manque d'engagement envers la diaspora tibétaine. Pire encore, le gouvernement féodal tu Tibet d'après 1959, s'il persévère et se réplique au Tibet, ne serait pas nécessairement bien accueilli par les tibétains du Tibet (sic). Sans le soutien de son peuple le gouvernement en exil pourrait perdre sa légimité et perdre le soutien de la communauté internationale. Par conséquent, une démarche transparente quant aux processus démocratique : élection, liberté de parole, etc. fortifierait le gouvernement en exil. »

Les principes étudiés dans la thèse de l'étudiant Sangay sont curieusement en contradiction avec les déclarations récentes du politique Sangay au sujet de l'unité « primordiale ». Son opinion aurait-elle changé maintenant qu'il est la cible de la liberté d'expression ? Ce n'est pas clairement établi. Tout un chacun peut changer d'avis mais cela mériterait des explications. Toutefois, pour relativiser les attaques de l'écrivain tibétaine, celles-ci sont en accord avec la thèse de l'étudiant Sangay.

Conlusion
Nous croyons que l'article de Woeser tout comme la thèse de Lobsang Sangay sont justes dans leur attachement à la pluralité politique, la liberté d'expression et la nécessité que les élus écoutent leurs électeurs. Nous pensons que la démocratie s'enrichit (et dépend) d'un discours politique palpitant où les citoyens ont le droit de critiquer les élus et où savent ces derniers savent écouter.

Nous pensons également, d'un point de vue pragmatique, que la liberté de critiquer permet aux élus de ne pas faire d'erreur (comme le dit Woeser). Après tout, d'aucun politique n'est à l'abri d'une faute. Et même pour l'intérêt personnel du politique, qu'il accepte la critique montre qu'il est sûr, digne de confiance et démocrate.

Toute tentative d'étouffer le discours démocratique au nom de « l'unité » représente des idées à la fois anti-démocratique et faisant fausse route sur un plan pratique. En revanche, le débat politique par les citoyens bien informés, tel que conçut dans la thèse de l'étudiant Sangay « renforcera et pérénisera le gouvernement en exil ». C'est le malheureux usage d'attaque « pro-unité », plutôt que la liberté d'expression, qui est véritablement capable d'entamer l'unité tibétaine. C'est la responsabilité de tout les tibétains, y compris du Kalon Tripa, de désavouer vigoureusement de telles pratiques.
SOURCE FRANCE TIBET

12 Juin 2012

COPENHAGUE / PEKIN, 11 juin 2012 : La question des droits de l’Homme ainsi que la situation au Tibet. seront évoqués lors de la visite de HU Jintao..

Le président chinois Hu Jintao est attendu de jeudi à samedi au Danemark pour la première visite d’Etat d’un président chinois au royaume scandinave, a-t-on appris lundi auprès des services du Premier ministre danois.
« Le président Hu sera accompagné d’une importante délégation de ministres et d’autres décideurs chinois. Le programme des hôtes chinois inclut notamment la coopération économique et le développement durable », indique le ministère dans un communiqué.
Les détails de la visite de M. Hu n’ont pas été révélés, mais selon un programme préliminaire, il devrait assister vendredi à un banquet organisé par la reine Margrethe II, avant de s’entretenir le lendemain avec la chef du gouvernement danois Helle Thorning-Schmidt. Celle-ci a indiqué dans les médias qu’elle entendait à cette occasion soulever la question des droits de l’Homme ainsi que la situation au Tibet.
Apaiser les relations entre les deux pays
Les relations entre Pékin et Copenhague se sont détériorées en 2009 lorsque le Dalaï-lama en visite -présentée comme privée- au Danemark a été reçu par le chef du gouvernement de l’époque, Lars Loekke Rasmussen, et son ministre des Affaires étrangères Per Stig Moeller.
L’accueil réservé au chef spirituel des Tibétains avait mené à l’annulation de visites en Chine de responsables danois et avait causé des problèmes pour les entreprises danoises opérant en Chine.
Copenhague avait envoyé une note diplomatique à Pékin pour tenter d’apaiser la colère des Chinois, affirmant que le Danemark s’opposait à l’indépendance du Tibet et prendrait en compte la position de Pékin avant de réinviter le Dalaï-lama. Dans la foulée de sa visite au Danemark, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne jusqu’au 30 juin, M. Hu se rendra au sommet du G20 à Los Cabos (Mexique) les 18 et 19 juin.
SOURCE TIBET.FR

DHARAMSALA, 9 juin 2012 : " Le succès du Tibet sera le succès de l'Inde " déclare le Kalön Tripa.

DHARAMSALA, le 9 Juin : En s'adressant à un groupe de plus de 150 supporters Indiens, venant de toute l'Inde, y compris des membres du Parlement Indien et d'anciens assistants civils, le Kalön Tripa, Dr Lobsang Sangay, a affirmé que le succès du Tibet signifierait également le succès pour l'Inde.
Un peu plus tôt, aujourd'hui, à Dharamsala, Dr Sangay prenait la parole à la Conférence des Groupes de Soutien pour le Tibet", de toute l'Inde, en la présence de Sa Sainteté le Dalaï Lama.
En mentionnant les immolations en cascade au Tibet, Dr Sangay déclare que le Tibet a, plus que jamais, besoin du soutien de l'Inde.
" Depuis des décénies, l'Inde s'est montrée la plus fiable et la plus constante dans le soutien du Tibet, et nous avons besoin de l'aide de l'Inde maintenant, encore plus qu'avant." dit le chef tibétain, élu démocratiquement. "Le succès du Tibet correspondra au succès de l'Inde également."
En formulant toute sa reconnaissance au peuple de l'Inde, Dr Sangay fait remarquer le lien commun que partagent les Indiens et les Tibétains.
" Pas uniquement par le Bouddhisme, mais par la démocratie tibétaine, notre unique moyen de lutte - Ahimsa ( par la nonviolence) et presque tous les dirigeants tibétains, y compris moi-même et notre porte parole Pempa Tséring, tous sont nés l'Inde", dit le légiste diplômé d'Harvard, âgé de 43 ans.
SUITE DE L'ARTICLE

Renvoi d’enseignants tibétains et agitations dans le monde scolaire.

Deux éducateurs et un fonctionnaire ont été démis de leurs fonctions à la suite des manifestations généralisées du début de cette année ayant pour objectif de défendre les droits linguistiques, menées par des étudiants tibétains dans le nord-ouest de la Chine, alors que les autorités chinoises continuent de sévir contre toute affirmation de la culture et de l’identité nationale tibétaines, selon un résident local.
S’adressant à Radio Free Asia sous condition d’anonymat, un Tibétain de la région a identifié le responsable de l’école comme Tsenden Gyal, 48 ans, du département scolaire du Comté de Tsekhog, "Préfecture Autonome Tibétaine de Malho".
Les enseignants se nomment Pado, 42ans, Directeur du Collège n ° 1 du Comté, et Jigdo, 44 ans, Directeur du Collège n°2 du Comté.
La date de leur licenciement n’est pas précisée, mais on soupçonne ces renvois d’être liés aux manifestations de mars menées par des étudiants tibétains dans trois Comtés de cette région de l’Amdo (actuel Qinghai), protestant contre une proposition de modification faisant du chinois la langue principale d’enseignement au détriment du tibétain.
La première manifestation a eu lieu le 4 mars 2012. Près de 700 étudiants du Collège des nationalités du Comté de Rebkong, revenus d’une semaine de vacances, ont trouvé leurs manuels utilisables pour la nouvelle période scolaire, écrits en chinois. "Ils ont commencé à déchirer les livres et ont défilé dans la ville pour en appeler à des droits linguistiques", mais ont été arrêtés par leurs enseignants, a indiqué l’association Free Tibet basée à Londres.
Les manifestations ont été rejointes une semaine plus tard par les étudiants des Comtés de Tsekhog et Kangtsa qui ont appelé à "l’égalité" et à "la liberté de la langue" racontent des sources en exil, citant des contacts locaux dans la région.
A Tsekhog, les étudiants ont également appelé à la suppression d’une caserne locale chinoise, a déclaré une source.
"Les étudiants ont défilé jusqu’à la station de police du Comté, au bureau de la police paramilitaire armée locale, et au centre du gouvernement du Comté".
Sources : Radio Free Asia, 6 juin 2012 et tibet-info.net

10 Juin 2012

" Couper le Tibet du monde, ne va pas résoudre les tensions au Tibet."

DHARAMSALA : L'"Administration Centrale Tibétaine -CTA - est franchement très préoccupée à propos des mesures adoptées par le gouvernement chinois, dans son but de couper du monde le Tibet,une mesure parmi les autres mesures de répressions infligées aux Tibétains, dans la capitale de Lhassa, à la suite des manifestations d'immolations qui se sont propagées jusque là, et pour la toute première fois, le 27 mai.

En plus d'imposer un interdit formel de voyager au Tibet pour tout étranger, et ceci pour un temps indéterminé, le gouvernement de Pékin a déployé des milliers de militaires et policiers dans tout Lhassa.
Hier, le "Journal de Wall Street" rapporte que "la ville de Lhassa ressemble à une immense garnison militaire composée de 3000 hommes de troupes."

Dans cette répression partout présente, à la suite de la double immolation à Lhassa, les autorités chinoises ont procédé à des arrestations arbitraires de centaines de Tibétains, en ciblant particulièrement ceux des provinces de l'Amdo et du Kham.
Amnesty International affirme dans son rapport du 1er juin que beaucoup de ceux qui ont été arrêtés, sont détenus dans la prison de Tsel Gungthang et dans d'autres endroits de Lhassa.
" Sévir lourdement envers la population tibétaine de Lhassa n'est pas du tout la solution face au soulèvement massif des Tibétains auquel on assiste. Les immolations en cascade de Tibétains, ont fini par éclater après qu''ils aient enduré des années durant une politique de répression à leur égard, ce qui atteste clairement d'une violation fondamentale des libertés dans cette région." " Un confinement total du Tibet" face au monde extérieur et l'emploi de la force pour étouffer les voix des Tibétains, ne feront pas cesser la profonde crise au Tibet. Les dirigeants chinois feraient mieux de traiter les vraies causes des griefs des Tibétains, par le dialogue ", affirme Dickyi Chhoyang, Kalön - ministre- du Département de l'information et des relations internationales.

Depuis février 2009, près de 40 Tibétains se sont immolés par le feu, en révolte contre la politique répressive du gouvernement de Pékin.
Ils réclament la liberté, et le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama de l'exil.
Traduction France-Tibet, I.VI? le 9 juin 2012
Source : Communiqué du Bureau du Tibet Paris

Les perspectives du dialogue sino-tibétain à la suite de la démission des précédents envoyés du Dalaï Lama.

Le Kalon Tripa, Dr Lobsang Sangay, a accepté la démission des envoyés spéciaux de Sa Sainteté le Dalaï Lama, MM Lodi G. Gyari et Kelsang Gyaltsen, la semaine dernière.
L’Administration Centrale tibétaine (CTA), dimanche 3 juin 2012, dans un communiqué, a annoncé que le chef élu du Tibet avait accepté leurs démissions "avec regret". SUITE DE L'ARTICLE

9 Juin 2012



Stéphane Hessel et le dalaï-lama : rencontre remarquable
Un dialogue extraordinaire entre deux autorités morales planétaires : "Déclarons la paix ! Pour un progrès de l'esprit humain" paraît aux Editions Indigène.

Stéphane Hessel et le dalaï-lama ont beaucoup en commun : deux autorités morales planétaires, ils se sont forgés l’un et l’autre dans la résistance contre la dictature, sans rien céder de leur attachement aux valeurs humanistes. L’ancien diplomate adhère sans réserve au combat non-violent mené depuis des décennies par le chef spirituel tibétain. Mais là s’arrêtent les convergences : athée, voire laïcard, Hessel ne partage pas la « dalaï-mania » du public – convertis bouddhistes ou simples fans – qui se presse par milliers aux conférences du célèbre moine au bras dénudé.

« Quand nous lui avons proposé l’idée de ce débat, Stéphane a d’abord réagi avec une certaine réserve », racontent en souriant Sylvie Crossman et Jean-Pierre Barou. Les éditeurs de son best seller « Indignez-vous ! » sont pourtant persuadés que ce dialogue est « la véritable suite » du célébrissime opuscule de 34 pages. Passionnés de cultures premières, fins connaisseurs de la culture tibétaine, ils ont raconté dans un livre la fascinante aventure entreprise par des équipes ultra-pointues – conjoignant neuroscientifiques et moines tibétains – pour comprendre l’esprit humain. « Très ouvert et curieux, Hessel a été captivé en découvrant tout ce pan du bouddhisme qui n’a plus rien de religieux. » De son côté, le dalaï-lama aborde avec admiration l’œuvre du « grand sage », de vingt ans son aîné. Il en lit la droiture et la sérénité, conformément aux règles du lien corps-esprit, dans le fait qu’« à 94 ans, il marche sans canne »... La rencontre, lors d’une conférence commune à Toulouse l’été dernier, sera « magnétique ». Le pontife, « qui a une présence corporelle très enveloppante », réussit à sortir l’Occidental de la défensive. Les deux hommes vont dialoguer à cœur ouvert, se tenant par les mains, s’abîmant front contre front.

Le fruit de cette rencontre est un passionnant petit opus de 46 pages. Pour Hessel, les deux défis majeurs de notre temps – le fossé qui s’élargit entre riches et pauvres d’une part et la survie de la planète de l’autre – appellent une action non-violente. Mais comment éviter la dérive violente des mouvements de protestation ? Comment échapper à la colère ? Comment « se débarrasser de la haine », « garder l’esprit en paix », s’inquiète Hessel.

A cette question sur le nécessaire « progrès de l’esprit » – à distinguer du simple progrès scientifique – le dalaï-lama propose une réponse tirée des pratiques immémoriales du bouddhisme, mais débarrassée de leur coloration religieuse. La méditation, explique-t-il, nous permet d’observer notre fonctionnement mental. Les recherches montrent qu’il est possible, à partir de cette « carte de l’esprit », de cultiver des qualités d’ouverture et de compassion. « On peut changer de tempérament » affirme-t-il, à condition que l’éducation intègre « des valeurs universelles d’éthique séculière ».

Quand Hessel s’interroge sur la création d’une « démocratie spirituelle », le moine trouve des réponses pratiques : abolir le droit de véto qui pervertit le fonctionnement de l’ONU, créer un comité des sages pour représenter « les peuples » auprès du secrétaire général. Voilà des missions qu’il confierait volontiers à cet aîné dont l’expérience l’enthousiasme. Les deux hommes sont convenus de se revoir pour lancer un appel public à la réforme de l’ONU.
SOURCE LE NOUVEL OBSERVATEUR


8 Juin 2012

Chine-Népal, 7 juin 2012: la Chine interdit l'entrée de pèlerins Tibétains.
Selon des sources népalaises et tibétaines, fait rare, la police des frontières chinoise a interdit l'entrée au Tibet par le Népal à un groupe de pèlerins tibétains voulant retourner chez eux. La police leur a confisqués leurs papiers et les a gardé en détention pendant une semaine. SUITE DE L'ARTICLE

La Chine prévoit de mettre fin à la vie nomade.

L’association SMHRIC, basée aux États-Unis, a révélé le plan du gouvernement chinois pour forcer trois groupes ethniques minoritaires à abandonner les dernières traces de leur mode de vie nomade dans les trois prochaines années.

"Le gouvernement chinois continue de poursuivre avec agressivité et d’étendre son projet national visant à faire partir les bergers nomades de leurs terres traditionnelles et les réinstaller dans des zones agricoles et urbaines", a déclaré le Centre d’Information pour les droits humains de la Mongolie méridionale (SMHRIC) dans un communiqué envoyé par courrier électronique, ce mardi 5 juin 2012.
Citant un communiqué publié sur le site officiel du Gouvernement central de la Chine, l’organisation a dit qu’il marque "une étape importante et apparemment définitive en vue d’éliminer la population restante de bergers nomades et les milliers d’années de mode de vie nomade en Chine".

Le SMHRIC, qui milite pour les droits des Mongols dans la Mongolie intérieure chinoise, a déclaré que les politiques de réinstallation auraient une incidence sur les éleveurs nomades dans le Turkestan oriental (Xinjiang), la Mongolie intérieure, et le Tibet.
Le communiqué confirme la volonté de Pékin de "mettre fin définitivement au mode de vie nomade de ces régions".
"Le Comité central du Parti et le Conseil d’État ont en particulier insisté sur le développement socio-économique des zones pastorales, apportant une amélioration remarquable aux conditions de vie des éleveurs et du mode de production, provoquant la réinstallation de la majorité des éleveurs dans des lieux sédentaires", selon l’annonce gouvernementale.

Il est dit aussi que le 12e plan quinquennal chinois vise à réinstaller la population nomade restante, comptant 1,157 millions de personnes, d’ici à 2015.

Le SMHRIC a déclaré que ces politiques sont contraires aux obligations de la Chine en vertu de la Déclaration des Nations-unies sur les droits des peuples autochtones (DDPA).
Selon la Déclaration, les peuples autochtones ne peuvent être contraints de quitter leurs terres ou territoires.

Quatre-vingt dix pour cent des 400 millions d’hectares de prairie en Chine montrent maintenant un certain degré de dégradation de l’environnement, selon les chiffres officiels, et le gouvernement a mis en avant le surpâturage causé par les nomades comme un facteur clé de celle-ci.

L’an dernier, Pékin a déployé un grand nombre d’allégements fiscaux et de financement pour les entreprises des zones rurales qui mettent en œuvre des programmes respectueux de l’environnement et des innovations technologiques dans ce domaine.
Mais le SMHRIC et d’autres militants à l’étranger ont déclaré que les autorités chinoises et les entreprises continuent d’exploiter la prairie, en dépit des slogans tels que "la protection des prairies" et "la croissance économique".
Source : Radio Free Asia 5 juin 2012.


7 Juin 2012

Voici des photos de la Gandhi school (Mainpat Camp 2) et de la cantine de l'école maternelle. Sur les photos on voit 7 élèves mais il y avait 2 absents.







SUITE DES PHOTOS

7 Juin 2012

Bruxelles: Le tout récent rapport de la Campagne Internationale pour le Tibet (CIT), détecte tous les éléments significatifs de génocide culturel au Tibet."

Un nouveau compte- rendu de la Campagne Internationale pour le Tibet,ICT, intitulé "60ans de chaos administratif chinois : débatant du génocide culturel au Tibet, par un examen minutieux de tout l'impact sur cette culture tibétaine, de la dictature du parti communiste chinois sur le Tibet, et en conclut que cette politique et ses actions répressives, ciblant tout particulièrement la culture tibétaine, à quoi s'ajoutent des facteurs de risques non négligeables pour une instabilité très grave au Tibet, tout ceci requiert une réponse précise et beaucoup plus ferme de la part de l'EU et de la communauté internationale.


La présidente de la Campagne internationale pour le Tibet, ICT, Mary Beth Markey, qui fera ce rapport, affirme : " Nous ressentons profondément que le rapport affiche clairement tous les éléments persuasifs qu'un génocide culturel est en train de se produire au Tibet. Dans ce cas, nous lançons un appel urgent pour des actions internationales, beaucoup plus significatives, dans une intervention urgente en s'adressant à la Chine pour que celle ci s'emploie immédiatement à inverser son processus de destruction dans sa politique et ses interventions au Tibet.
Plus largement, nous espérons que ce rapport aura un certain poids dans le discours international traitant du problème du génocide, et nous apprécions l'examen constructif des arguments soumis dans ce rapport, y compris à Bruxelles, par des spécialistes des génocides et des échanges constants avec des experts du pays, des avocats des droits de l'homme et d'autres encore."
FIDH, tout récemment a publié conjointement avec ICT un rapport orienté principalement sur les nombreux témoignages de Tibétains, à la recherche d'un asile en Europe, "violations des droits de l'homme et les immolations : témoignages de Tibétains en exil " accessibles en langue anglaise et française, sur le site :
http://fidh.org/Human-rights-violationsand-self))
etqui donnera son estimation dans 31 rounds de sessions de dialogue entre EU-Chine sur les droits de l'homme.( 29Mai, à Bruxelles).

Alan Cantos, directeur du groupe de soutien du Tibet, " Comité de Apoyo al tibet", en Espagne (CAT) et José Elias Esteve Molto, juristes internationaux et experts légaux sur la question du Tibet, expliqueront ces deux cas précis à la Cour de Justice Espagnole, accusant officiellement les autorités chinoises pour leurs crimes commis au Tibet, parmi lesquels l'accusation de génocide, de crimes contre l'humanité et de tortures.
Dans le contexte du rapport d'ICT, ils vont tenter d'éclaircir et de discuter sérieusement sur l'application des lois internationales dans les démocraties émergentes pendant, ou à la suite de très graves traumatismes.
Traduction FranceTibet, I.V. le 5 juin 2012.

New report by the International Campaign for Tibet finds elements of Cultural Genocide in Tibet

7 Juin 2012

PEKIN, 6 juin 2012 : Le Tibet fermé aux touristes étrangers au moment même de grandes festivités traditionnelles bouddhistes.

Les autorités chinoises ont fermé le Tibet aux visiteurs étrangers, ont annoncé, mercredi 6 juin, des agences de voyage, dix jours après l'immolation par le feu de deux Tibétains.
Cette mesure a été prise alors que vient de débuter le festival de Saga Dawa, qui célèbre la naissance de Bouddha dans le calendrier tibétain, et qui voit traditionnellement un afflux de touristes dans la région himalayenne, placée sous étroite surveillance depuis une flambée de violences antichinoises en mars 2008.
Plusieurs agences de voyage ont indiqué à l'AFP que les autorités du tourisme du Tibet leur avaient signifié à la fin de mai que les touristes étrangers ne seraient pas autorisés à se rendre dans la région autonome du sud-ouest de la Chine. "Le Bureau du tourisme nous a demandé d'arrêter d'organiser des tours pour des groupes étrangers au Tibet fin mai. Nous ne savons pas quand cette mesure sera levée", a expliqué une employée du Tibet China International Tour Service.
La Chine ferme épisodiquement le Tibet en période de tensions ou quand elle craint des troubles dans cette région où de nombreux Tibétains se plaignent de la répression de leur culture et de leur religion. Depuis mars 2011, trente-sept Tibétains se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire dans les zones tibétaines des provinces chinoises avoisinantes, selon les organisations de défense des droits de l'homme. Le 27 mai, pour la première fois, deux Tibétains se sont immolés au Tibet même, à Lhassa.
Après les émeutes de 2008, les touristes étrangers avaient été empêchés de se rendre au Tibet pendant plus d'un an. Quand les étrangers peuvent s'y rendre, ils ont besoin d'un permis spécial et ont obligation de voyager en groupe.

SOURCE TIBET.FR

7 Juin 2012

Renforcement de la présence des forces de sécurité à Lhassa.

Plus de 3 000 agents de sécurité ont été déployés pour renforcer la sécurité à Lhassa à la suite de la première immolation de protestation de Tibétains dans la capitale de la "Région Autonome du Tibet", selon un document officiel obtenu par Radio Free Asia.

Selon ce document daté du 29 mai 2012, les forces de sécurité déployées dans la capitale pour "mener des enquêtes dans les zones sensibles" comprend "d’importants contingents de policiers armés, de soldats, et des forces spéciales".
"Ils ont arrêté tous les véhicules et des piétons dans la ville de Lhassa, faisant des recherches approfondies à l’intérieur des véhicules et vérifiant les papiers d’identité", est-il dit dans le rapport en langue chinoise, premier témoignage officiel de l’ampleur des forces de sécurité à Lhassa, qui avait pourtant déjà vu la sécurité renforcée à la suite des émeutes anti-gouvernementales ayant secoué la capitale, il y a quatre ans.
"Au cours des seules 24 dernières heures, 11 731 véhicules et 28 046 personnes ont été perquisitionnés", précise le document.
Parmi celles-ci, "157 Tibétains, provenant des régions du Kham et de l’Amdo, dans les provinces tibétaines du Sichuan, du Qinghai, du Gansu et du Yunnan, ont été étroitement interrogés, et 35 trouvés sans permis appropriés, ont été renvoyés dans leurs régions d’origine".
En outre, 13 moines et nonnes ont également été rapatriés dans ces provinces chinoises, selon le rapport.

Des rapports précédents disaient déjà que des centaines de Tibétains avaient été arrêtés depuis l’immolation du 27 mai et des contrôles supplémentaires imposés sur l’Internet et les lignes téléphoniques.
"A Ngaba, les contrôles sur les téléphones mobiles et autres appareils électroniques appartenant à des Tibétains ont augmenté, et il est maintenant difficile de communiquer, non seulement avec l’extérieur, mais aussi avec Chengdu, et les régions voisines de la Chine", a déclaré Tsering Kanyag, moine tibétain installé en Inde, citant des sources dans la région.
Source : Radio Free Asia, 1er juin 2012.


5 Juin 2012

A la suite des immolations, des centaines de personnes détenues à Lhassa.
Les forces de sécurité chinoises de Lhassa ont arrêté des centaines d’habitants et de pèlerins à la suite des immolations contre la domination chinoise dans la capitale du Tibet. Les détenus sont incarcérés dans des centres de détention, dans et autour de Lhassa, alors que beaucoup de ceux qui viennent de l’extérieur de la "Région Autonome du Tibet" ont été expulsés, avec une estimation d’environ 600 Tibétains arrêtés à ce jour.
Ceci intervient alors qu’une opération sécuritaire est menée par les forces de sécurité chinoises depuis que deux jeunes hommes tibétains se sont immolés par le feu le 27 mai en face du célèbre Temple du Jokhang à Lhassa pour protester contre la gouvernance de la Chine dans les régions tibétaines.
"Suite aux immolations, les pèlerins du Kham et de l’Amdo sont arbitrairement arrêtés, certains étant expulsés de Lhassa", rapporte une femme tibétaine vivant dans la région, parlant sous condition d’anonymat.
"Les Tibétains vivant à Lhassa estiment que plus de 600 Tibétains ont été arrêtés le 29 mai et sont actuellement détenus au centre de détention de Tsel Gungthang", poursuit cette femme.
"Aujourd’hui, le 30 mai, presque personne ne se promène autour du Palais du Potala et du Temple du Jokhang, de peur d’être arrêté", dit-elle.
"(Les commerçants) qui ne viennent pas ouvrir leurs étals sur la rue près du Jokhang sont avertis par la police que leurs biens seront confisqués s’ils n’ouvrent pas leurs magasins", a-t-elle ajouté.
Après les immolations, "environ 80 Tibétains ont été arrêtés les 27 et 28 mai soupçonnés d’avoir enregistré la manifestation avec leurs caméras ou des téléphones portables", complète un ex-prisonnier politique tibétain vivant actuellement en Inde, citant des contacts dans la région.
La plupart des personnes détenues, hommes et femmes, sont enfermées dans les centres de détention de Gutsa et de Trizam à Nyethang, déclare un homme du nom de Ngawang.
Toujours selon cet homme, le 27 mai, les touristes étrangers qui se trouvaient sur le lieu de l’immolation ont été rapidement ramenés à leurs hôtels, leurs caméras ont été minutieusement fouillées, et on a dit à certains de quitter le Tibet.
Source : Radio Free Asia, 30 mai 2012.

Deux émissaires du dalaï-lama en Chine démissionnent.
Deux émissaires du dalaï-lama ont renoncé à leurs fonctions après neuf sessions infructueuses de négociations avec les autorités chinoises.

Le gouvernement tibétain en exil a annoncé dans un communiqué diffusé dimanche la démission de deux émissaires du dalaï-lama en Chine. Ils ont renoncé à leurs fonctions après neuf sessions infructueuses de négociations avec les autorités chinoises.

Lodi Gyari et Kelsang Gyaltsen négociaient depuis 2002 avec Pékin, mais les dernières discussions remontent à plus de deux ans.

"En raison de la détérioration de la situation au Tibet depuis 2008, qui a conduit à une multiplication des immolations par le feu (...), nous sommes contraints de remettre notre démission", disent-ils dans le communiqué, regrettant que leurs interlocuteurs chinois "n'aient pas répondu positivement" au revendications en faveur de l'autonomie du Tibet.

Au moins 35 Tibétains ont tenté de s'immoler par le feu pour dénoncer l'occupation chinoise depuis mars 2011, selon les mouvements en exil. Vingt-sept d'entre eux sont décédés.
Source: ATS

3 Juin 2012

DRAGKO ( TIBET) ;2 juin 2012 : Un tibétain battu à mort était décédé le même jour suite à ses blessures....
DHARAMSALA, le 2 Juin : Quatre mois après avoir torturé à mort un moine Tibétain, suspecté d'avoir participé à une" manifestation pacifique", les autorités chinoises, dans le Tibet oriental, ont tout récemment révélé le décès de ce moine.
Tséring Gyaltsen, 40ans, du monastère de Kham Dragko, a été arrêté le 9 février 2012, à la suite d'une manifestation très importante à Dragko, le 23 janvier.
" On raconte qu'à ce moment là, il eut le dos brisé, dû au "passage à tabac" de la police chinoise. Hormis cette information, son état de santé et son lieu de détention restaient inconnus", selon l'Administration centrale tibétaine( CTA), basée à Dharamsala, hier, dans un communiqué;
" Maintenant, on apprend qu'il est mort le jour même de son arrestation, dans un hôpital proche et a succombé à ses graves blessures."
Tséring Gyaltsen était né de Sangdor et Tsémo à Dragko Norpa, dans le Kham.

Le 23 Janvier 2012, des centaines de Tibétains sont descendus dans les rues à Dragko, le premier jour du Nouvel An chinois, réclamant haut et fort la liberté pour le Tibet et le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama de l'exil !
Le personnel de sécurité chinois a répliqué violemment, en tirant au hasard.. sur la foule des manifestants non armés, tuant et injuriant un grand nombre de gens !
Les autorités chinoises de la région, ont commencé une vaste chasse à l'homme...assassinant froidement et arrêtant des Tibétains soupçonnés d'avoir participé à la manifestation.

Ce même 9 février 2012, le personnel de sécurité chinois a tué à bout portant, deux frères, Yeshi Rigsel et Yeshi Samdup, dans leur "planque "de montagne.
Rigsel avait déjà enduré la souffrance de l'impact d'une balle, reçue pendant la manifestation, avant de courir se réfugier dans les montagnes.
Durant ce massacre, leur mère âgée de 70ans, Ama Sang Lha et un autre frère, Yeunten Sangpo ont également été blessés par des tirs de balles. Ama Sang Lha reçut une balle dans le bras, à la suite de quoi, un peu plus tard, elle a dû subir une amputation.

Le 29 mars 2012, Gönpo Rigzine a avoué aux membres de sa famille, qu'il préférerait se suicider plutôt que d'être arrêté et torturé par les policiers " barbares" chinois.

La Cour de Justice chinoise a prononcé des sentences pour seize Tibétains, sentences d'emprisonnement allant de neuf mois ..à la prison à vie ! que ce soit envers des moines ou des laïcs, pour "être impliqués" dans la manifestation du 23 Janvier 2012.
Traduction France Tibet, I.V., le 2 juin 2012

source: PHAYUL - samedi 2 juin 2012. (à 19h17)
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