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Aout 2013

31 Aout 2013

Liste de nouveaux "crimes" affichée sur les bâtiments publics et scolaires de la région de Rebkong

Alors que Lhamo, 20 ans, a été condamné à deux ans de prison [1] à Rebkong [2], les autorités locales ont mis en place des avis dans les écoles et d’autres lieux publics, précisant les activités liées à "l’indépendance du Tibet" qu’elles traiteront comme illégales.
Parmi celles-ci figurent :
- communiquer avec les forces séparatistes étrangères,
- fournir des vidéos et des photos de scènes d’auto-immolation, les gens rassemblés sur les lieux, les suites de l’incident et des informations secrètes aux "forces séparatistes étrangères",
- prier pour les immolés et aider le "groupe indépendantiste tibétain étranger" en faisant preuve de solidarité en brûlant de l’encens,
- chanter des textes religieux,
- libérer les animaux qui devraient être tués, et
- allumer des bougies.
Entre autres endroits, les avis ont été mis en place dans le Collège du Comté de Tongren dont les élèves avaient manifesté en 2012 contre le remplacement des manuels écrits en tibétain par d’autres en chinois. [3]

Les Tibétains ont toujours couru de graves risques en voulant fournir des informations concernant les immolations aux Tibétains en exil et aux organisations.
Ces avis officiels confirment une fois de plus que même les signes traditionnels de soutien et de respect pour les morts peuvent mener à des accusations d’activités criminelles.

Sources : The Tibet Post International, 19 août 2013, Free Tibet, 23 août 2013 et www.tibet-info.net


31 Aout 2013

Les opposants à la mine sont prêts à faire appelle à Pékin

Les opposants tibétains à l’exploitation d’une mine dans le nord-ouest de la province de Qinghai envisagent sérieusement de porter leur action devant le gouvernement central de Pékin pour être entendus, ils considèrent cette démarche légitime puisqu’elle est en accord avec la politique du gouvernement en matière de protection de l’environnement.

photo : Une pancarte dans le comté de Dzatoe sur la quelle on peut lire la déclaration de Xi Jinping à s’occuper urgemment de la protection de l’environnement. Aout 2013.

L’exploitation de la mine continue dans un des deux sites du comté de Dzatoe dans la région de Qinghai où des heurts ont éclaté entre policiers et manifestants tibétains laissant des dizaines de personnes blessées et huit détenues selon des sources locales.
 Pour les tibétains de la région, ces montagnes où ont lieu les forages sont habitées par des divinités protectrices. Par ailleurs, les documents autorisant l’ouverture de la mine, soi-disant scellés par le gouvernement sont, en fait, des faux.

"Une action conforme à la loi"

Pour les manifestants, le blocage de la mine était légal et conforme aux discours des leaders du gouvernement.

"Leur action est en accord avec les déclarations de Xi Jinping" explique à Radio Free Asia un résident sous couvert d’anonymat. Selon lui : "Le site minier de Dzatoe est situé au coeur d’une zone protégée par le gouvernement central de Chine." Il ajoute : "Si les manifestants qui sont emprisonnés ne sont pas libérés et que leurs efforts ne sont pas couronnés de succès auprès du comté ou de la préfecture, nous ferons appel aux autorités de Pékin".

La Pancarte de l’embarras 
Les manifestants ont dressé une grande pancarte avec la photo et des citations de Xi Jinping rappelant que la protection de l’environnement est urgente et qu’il en va de la responsabilité de chacun.

"A la télévision, ils mettent en garde que la mine va rouvrir" et que "quiconque tenterait de résister serait sévèrement puni", indique un résident du comté.
"Ils disent qu’afin de promouvoir l’essor économique de la région de Qinghai, la montagne doit être creusée"

http://www.tibetan.fr/?Les-opposants-a-la-mine-sont-prets


31 Aout 2013

Tibet : Sommet des sympathisants asiatiques à Delhi

Tibet : Des sympathisants venus de toute l’Asie se sont rassemblés à Delhi - capitale de l’Inde - pour exprimer leur soutient au peuple tibétain et dénoncer les politiques chinoises qui nuisent à l’environnement du Tibet, véritable réservoir d’eau de toute l’Asie - qui donc, concerne des milliards de personnes.

A Jantar Mantar, lieu de manifestation de New Delhi, des personnes de tous horizons étaient présents : leaders politiques, militaires, leaders religieux, étudiants, professeurs, activistes de Birmanie, du Japon, du Bhoutan, du Sri Lanka, du Népal et de l’Inde. Ce rassemblement met en lumière le nombre alarmant de tibétains qui se sont immolés pour protester contre les politiques répressives du gouvernement chinois. Plus de 120 personnes se sont donné la mort par le feu pour demander le retour de Sa Sainteté le Dalai Lama au Tibet et la liberté pour les tibétains.

Le Docteur Tin Swe, ancien membre du parlement birman a exprimé sa solidarité profonde aux tibétains et expliqué que le combat pour un Tibet libre sera toujours dans son coeur, parce que c’est une lutte pour la vérité et la justice ajoutant que les birmans avaient toujours soutenu la cause tibétaine.

Quant à Abdul Rasool Khan, ancien colonel et vétéran de la guerre sino-indienne de 1962, il a rappelé que l’Inde a la mission sacrée de soutenir le mouvement tibétain pour un Tibet libre et se doit d’aider à apaiser les souffrances des tibétains. Ainsi elle aurait du y oeuvrer d’avantage.

Puis, dans son allocution, Indresh Kumar, directeur de Bharat Tibet Shyog Manch et ami de longue date du Tibet a déclaré que la pacification du Tibet garantit la paix en Inde.

Ensuite, Vijay Kranti, sympathisant de longue date du Tibet et des tibétains a maintenu que l’Inde n’avait jamais eu de frontière commune avec la Chine avant 1949, rajoutant que l’invasion du Tibet par la Chine avait crée un conflit permanent de frontière avec l’Inde et d’autres pays voisins. N’oubliant pas de soulever la question de l’environnement car l’activité chinoise sur les rivières du Tibet peut provoquer des ravages pour les pays situés en aval, et concerne toute l’Asie, soit des milliards de personnes.

Après le rassemblement, le docteur NK Trikha, membre du groupe organisateur s’est adressé aux médias, expliquant que " Les tibétains restés au Tibet souffrent de la brutalité des règles drastiques du gouvernement chinois. Le problème ne vient pas du peuple chinois, mais de leur gouvernement qui tente d’éradiquer l’identité tibétaine et leur culture. " Il a exprimé l’espoir que l’effort des groupes de sympathisants puisse enfin restaurer la paix et des droits au Tibet.

Ce rassemblement était organisé par le Core Group for Tibetan Cause-India, Asian Tibet Support Groups et facilité par le bureau de coordination Inde-Tibet, basé à New Delhi.

http://www.tibetan.fr/?Tibet-Sommet-des-sympathisants


27 Aout 2013

L’époux d’une immolée Tibétaine dans le couloir de la mort

 

DHARAMSHALA, 17 août : Un tribunal intermédiaire de la région tibétaine de Ngaba a condamné à mort un Tibétain pour avoir soit disant tué sa femme que les Tibétains en exil disent s’être immolée il y a 5 mois pour protester contre le joug chinois.

Photo : Dolma Kyab, 32 ans, a été condamné à mort par un tribunal chinois pour avoir prétendument tué sa femme le 11 mars mais des Tibétains en exil disent que sa femme s’est immolée le 13 mars 2013, pour protester contre le joug chinois.

Un media officiel chinois a cité un jugement disant que Dolma Kyab, 32 ans, du Comté de Zoege, avait étranglé sa femme Kunchok Wangmo le 11 mars de cette année à l’issue d’une dispute à propos d’un « problème de boisson ». Cependant, des rapports publiés précédemment en mars sur ce site indiquent que Kunchok Wangmo, 31 ans, s’est immolée la veille du choix officiel de Xi Jinping comme nouveau Président de la Chine, en signe de protestation contre le joug chinois sur le Tibet et pour appeler au retour au Tibet du chef spirituel tibétain, le Dalai Lama.

Suite à son geste de protestation par immolation, les autorités chinoises locales ont arrêté le mari de Wangmo, Dolma Kyab, après qu’il a refusé de se conformer à leurs ordres de déclarer que la raison de son immolation était une querelle familiale. Selon le Centre Tibétain pour les Droits de l’Homme et la Démocratie (TCHRD), la Chine a fait des offres agressives, principalement sous forme de pots-de-vin, pour réduire au silence les membres des familles des immolés. De la même façon, en novembre l’an dernier, du personnel de sécurité chinois a détenu secrètement Dhonue, le mari de Dolkar Tso qui était morte le 7 août 2012 suite à son immolation près du monastère de Tsoe Gaden Choeling dans la ville de Tsoe, préfecture tibétaine autonome de Kanlho dans la province du Gansu. Le mari avait refusé d’accepter le dessous-de-table offert par les autorités pour signer un document disant que sa femme s’était immolée en raison d’une dispute familiale et non en signe de protestation contre l’autorité chinoise. Des membres de la famille d’un autre immolé de la même région, Sangay Gyatso, se sont vus offrir un dessous de table d’un million de yuans pour signer un document déclarant que son immolation ne visait pas l’autorité chinoise au Tibet.

Mr. Kyab est l’unique soutien de famille pour sa fille de 8 ans et sa mère âgée.

De façon intéressante, le media official chinois a cité l’avocat de Kyab, Su Haijun, qui a dit que les parents de Kunchok Wangmo ne croiraient pas que leur gendre avait tué leur fille car le couple « était en bons termes ». Kyab est le premier Tibétain condamné à mort en relation avec des protestations par immolation.

« La dernière condamnation à mort indique que les autorités ont durci leur position sur la question des immolations, faisant un exemple parmi quelques uns des parents contestant la ligne officielle, pour effrayer et intimider les autres membres des familles et les parents des immolés » dit Tsering Tsomo, directeur exécutif du TCHRD.

Tsering a ensuite noté que les confessions de Kyab à propos de son implication dans le prétendu meurtre de sa femme est discutable puisque la Chine « fait un large usage de la torture pour arracher des confessions dans les affaires politiques ».

« Le manque de transparence de la Chine sur la peine de mort, ajouté à ses échecs fréquents pour se conformer aux normes juridiques internationales, soulève d’importantes questions quant à la légalité de la récente condamnation à mort de Dolma Kyab ».

Condamnant fermement l’usage de la peine de mort, le groupe tibétain pour les droits de l’homme dit que les droits fondamentaux à la vie et à ne pas être soumis à des traitements ou peine cruels, inhumains ou dégradants sont bafoués.

« L’usage persistant de la peine de mort prouve que la Chine rejette le moratoire des Nations Unies sur la peine de mort, adopté en 2007, qui établit la suspension des exécutions afin d’abolir la peine de mort ».

Le 2 août, le media official chinois a prétendu que la police chinoise du Qinghai avait cassé “un cas inventé d’immolation” par un berger Tibétain le 27 mai de cette année, et arrêté un moine Tibétain de 25 ans appelé Cerzha (Sertha) pour avoir envoyé à un moine en Inde des photos des restes carbonisés prises avec son téléphone portable.

http://www.tibetan.fr/?L-epoux-d-une-immolee-Tibetaine


27 Aout 2013

La manifestation contre l'exploitation de la mine de Yushu montre la vraie nature de la "réserve" chinoise.


Tibetan Centre for Human Rights and Democracy

Dharamsala Inde :


La semaine dernière, la police armée chinoise a frappé et envoyé des bombes lacrymogènes sur les centaines de tibétains qui protestaient contre les activités minières illégales dans la zone de Gedrong à Dzatoe (ch: Zaduo) dans la région autonome tibétaine de Yushu à Qinghai.

Des sources venant de Tibétains en exil font état de la détention de 8 Tibétains ainsi que de l'hospitalisation de nombreux blessés suite à une manifestation contre l'extraction illégale de diamants, le 13 août dans les villages d'Atoe, Zachen et Shiza dans le comté de Dzatoe.

Il y a eu des rapports sur la tentative de suicide de Sogpo Choedup ainsi que la disparition d'un autre tibétain, Khentsa Sodor à la suite de la révolte du 16 août.

Les autorités chinoises ont menacé de châtiments sèvères et d'emprisonnement tout Tibétain qui continuerait à manifester.

La police armée a arraché une large banderole sur laquelle était inscrit le récent message du président chinois Xi Jinping au sujet de la protection environnementale.

En déployant cette banderole, les contestataires tibétains voulaient rappeler aux autoritès locales ce discours concernant l'environnement, les réactions violentes contre les protestataires anti-extraction sont monnaie courante dans la région de Quinghai.

Ces dernières années, les autorités chinoiseq ont passé sous silence toute opposition locale contre la destruction environnementale tout en y réagissant de façon extrêmement brutale dans la préfecture de Yushu.

Le 30 Mai 2009, les officiers de la Sécurité de Yushu ont tiré à balles réelles et lancé des gaz lacrymogènes sur des Tibétains dans le village de Shidag à Surmang( ch Xiaosumang) qui protestaient contre les activités illégales d'extraction.

En réponse à une pétition signée par les Tibétains de Yushu en 2010, plus de 12 Tibétains ont été violemment battus sur de fausses accusations d'activités politiques, depuis lors, les Tibétains qui en appellent à une protection environnementale ont été menacés au grand jour par des officiels afin qu'ils se taisent si ils ne veulent pas partager le sort des habitants de Shidag.

Ils les menacent également de leur couper l'aide sociale gouvernementale ainsi que toute aide au relogementen en cas de contestation persistante, les Tibétains se plaignent par ailleurs de la qualification de politique appliquéeà toutes revendications concernant les questions urgentes d'environnement soulevées lors de ces manifestations ce qui facilite grandement la justification de la violence des ripostes chinoises ainsi que la dissimulation d'accords financiers louches avec les mineurs illégaux, Dzatoe ( ch: Zaduo) où le 13 Août, des manifestations ont été violemment dispersées, fait partie de la réserve naturelle de San Jiang Yuan les trois rivières (SNNR) créée en 2000 afin de protèger les sources des 3 rivières les plus importantes du Plateau Tibétain : Zachu ( le Mékong ) Drichu ( le Yangtsé ) et Machu (le fleuve Jaune).

Les leaders chinois successifs ont toujours pointé du doigt l'importance de la SNNR contre les changements climatiques et la préservation de l'écologie du plateau tibétain.

Le 19 Août 2000, pour bien marquer l'importance de la création de la SNNR, le prèsident précédent Jiang Zemmi a fait dresser un panneau spécial qui signal l'entrée de la Réserve Naturelle pour souligner encore son importance dans la protection de la nature et le 24 Janvier 2003, le Conseil d'Etat Chinois dans le document n 5 faisait passer la SNNR du niveau provincial au niveau national en lui attribuant le statut de Réservoir d'Eau de la Chine.

Très récemment, en Mai 20013, le président Xi Jiuping a fait le voeu que la Chine ne privilégie pas la croissance économique ponctuelle à la protection de la nature.

Xi a ajouté que les pollueurs dont les activités avaient de sérieuses répercussions sur la nature devaient en être tenu pour responsable à vie.

La SNNR a la plus haute concentration de fleurs et de faune diverses avec plus de 70 différentes espèces que l'on ne trouve que sur le Plateau Tibétain telles que l'antilope tibétaine, les ânes sauvages, les grues à col noir ainsi que des minéraux précieux et des plantes médicinales rares, de plus la région compte le plus grand nombre de sommets enneigés, de glaciers et de rivières.

Elle est aussi réputéee pour ses réserves de minéraux précieux et la mine de Yishu fait partie des 10 mines récemment découvertes et une de celle qui n'a jamais été exploitée en République Populaire de Chine.

La création de la SNNR, la plus grande des réserves naturelles, concerne 6 millions d'individus dans la Préfecture de Yushu d'après les sources officielles chinoises en conséquence, ce sont des dizaines de milliers de nomades tibetains qui ont été déplacés au nom de la restauration des grasses prairies qui constituent la SNNR.

Depuis les années 80, la Chine a créé de nombreuses "zones de protection naturelle" au Tibet soit en délogeant ou évinçant les Tibétains, le revers de la médaille étant que ces "zones de protection naturelle" rendent possible l'introduction d'un contrôle social tout en facilitant les projets
d'Eco-tourisme ainsi que l'extraction des ressources minérales, le fait que les autorités puissent à leur gré déplacer les limites de ces zones afin d'en rendre possible l'exploitation soulève d'importantes questions quant à la volonté réelle affichée des Chinois de protèger l'environnement du Plateau Tibétain.

Par exemple, les limites de la SNNR fûrent repoussées afin de permettre l'extraction de l'or dans la région,
mais la destruction de l'environnement n'a jamais cessé en dépit de la création de la Réserve des Trois Rivières de plus les lois passées par le gouvernement n'ont protègé ni l'environnement ni rendu responsable à vie les pollueurs en accord avec la loi.

La majorité des manifestations se produisent dans cette région et les contestataires ont déclaré que les mineurs chinois produisaient de faux papiers portant l'autorisation du gouvernement chinois et constatent également que toutes les promesses faites par ce même gouvernement restent lettre morte.

En Mars 2010, un mois avant le tremblement de terre meurtrier qui a touché la préfecture de Yushu, un groupe de nomades du comté de Scirmang en visite à Beiijing ont présenté une pétition avec tous les détails concernant les activités illégales dans les mines ainsi que leurs conséquences désastreuses sur la vie et les traditions des Tibétains vivant dans la région, cette pétition mentionnait le nom d'un industriel Zheng Quingfang

ID: 3503021978012503 originaire de la ville de Pitian dans la province de Fujian et qui en 2003 vînt dans le Village de Dachog à Surmang dans le comté de Yushu pour continuer les extractions, pendant les 5 années suivantes, Zheng , en accord avec les autorités locales, a entamé des travaux sous terrain à l'aide de produits chimiques qui ont détruit un grand nombre de prairies rendant les nomades incapables de nourrir leurs troupeaux .

De plus, cette pétition faisait état de ce que l'emploi de ces produits chimiques avaient un effet dévastateur causant la mort directe des troupeaux ainsi que la destruction de la santé des femmes et des enfants, les pétitionnaires ont également mis en évidence l'accroissement alarmant de naissance d'enfants malformés et la hausse de la mortalité infantile.

Ces déversements de produits chimiques dans la rivière Shichu causent également des cancers de l'oesophage, l'intestin et l'estomac parmi la population.

Cette extraction sauvage menée par la compagnie Quinguaic Xinyu en 2006 à Kar Ri (la Montagne Blanche) à Rima comté de Layu a créé un tremblement de terre près de la montagne qui a causé l'effondrement de nombreuses maisons à Rima, Gyachub, Malung et Chusim, les plus affectés fûrent les nomades des 5 villages de Lhasug .

Cette pétition signale également que des compagnies privées continuent à travailler dans la SNNR incluant Chumarleb(ch Qumalai) Dzatoe et Nangchou et en appelle à des investigations au sujet des activités illégales d'extraction responsables de la pollution en accord avec les lois chinoises du pays mentionnant les articles 6,18,41,44 et 45 de la loi de protection de l'environnement violée en permanence et en plein jour dans cette région.

En Juin, la Chine a passé un panel de nouvelles lois ciblant les pollueurs et les condamnant pour des actions criminelles après que les autorités eúrent admis que les lois précédentes étaient restées sans effet.

Aucune action n'a été prise à ce jour à propos des problèmes évoqués lors de la pétition de Mars 2010 présentée par les nomades tibétains du comté de Surmang.

Les derniers rapports parlent de ce que les Tibétains qui ont manifesté le 13 Aoút à Dzatoe veulent maintenant aller à la rencontre du gouvernement central chinois à Beinjing afin de lui soumettre une pétition, nous verrons si leurs voix seront entendues au plus haut niveau du Gouvernement Chinois ou si elle aura la même destinée que celle des nomades de Surmang.

24 August 2013

Tibetan Centre for Human Rights and Democracy

Dharamsala, India

http://sunyata.xooit.fr/t785-La-manifestation-contre-l-exploitation-de-la-mine-de-Yushu-montre-la-vraie-nature-de-la-r-serve-chinoise.htm

26 Aout 2013

Ngachu / Tibet - 25 aout 2013 : Un Tibétain condamné à deux ans de prison pour ses liens avec une auto-immolation

La Cour de justice chinoise a condamné un Tibétain à deux ans de prison en raison de ses liens avec l'auto-immolation de Gudrup, 43 ans, qui eut lieu à Nagchu 4 octobre 2012.
Ce Tibétain s'appelle Dorjee, il est originaire du village de Mopa, comté de Driru, préfecture de Nagchu.
La source de Phayul ajoute que Dorjee s'était fait arrêté le 6 octobre 2012 avec Tashi Chowang et Aphu Sonam.

Traduction France Tibet

Dorjee

25 Aout 2013

 Les forces de sécurité Chinoises exercent une forte répression sur les manifestants Tibétains opposés aux projets miniers.

Plusieurs centaines d’agents des forces de sécurité ont violemment dispersé des manifestants Tibétains bloquant des travaux miniers dans une région à population Tibétaine de la province Chinoise* du Qinghai vendredi, blessant des dizaines de personnes et en plaçant huit en détention, ont déclaré des sources locales.

Parmi les personnes blessées et détenues lors de la répression dans la région de Gedrong dans le comté de Dzatoe (en chinois, Zaduo) de la province du Qinghai, dans la Préfecture Autonome Tibétaine de Yulsu (Yushu) se trouvait un homme, qui selon certaines sources, s’était lui-même infligé des blessures en signe de protestation.

La police a pris d'assaut deux des trois sites miniers dans la région montagneuse où les manifestants avaient été en confrontation avec les mineurs Chinois depuis le début de cette semaine, et on s'attendait à ce qu’elle vise le troisième site ce week-end, ont déclaré les sources au service Tibétain de RFA.

Une source dans le comté de Dzatoe a déclaré qu’au moins 500 policiers armés avaient mené l'opération sur les sites d’Atod Yultso et de Dzachen Yultso, tirant des gaz lacrymogènes sur les manifestants et les intimidant par des «menaces».

"Plusieurs véhicules de l'armée sont soudain arrivés sur les lieux", a-t-il dit, parlant sous condition d'anonymat.

Une autre source dans la région a déclaré que l'un des leaders de la contestation, identifié comme Ketso Sodor, avait disparu, tandis que huit autres personnes, comprenant des hommes et des femmes, ont été arrêtées et 15 personnes emmenées à l'hôpital.

Des sources indiquent que des dizaines de personnes ont été blessées dans la répression.

Un Tibétain vivant en exil, citant des contacts locaux, a déclaré que près de 1.000 Tibétains s'étaient rassemblés pour protester contre les activités minières dans chacun des trois sites depuis le début de cette semaine.

Les chiffres n'ont pas pu être confirmés de manière indépendante. Les villageois sont inquiets du fait que les activités minières ne sont pas sanctionnées par les autorités nationales et qu'elles pourraient entraîner de la pollution et d’autres problèmes.

Déclarations de suicide. Lors de la répression vendredi, un homme, identifié comme Sogpo Choedrup, a été grièvement blessé après avoir "tenté de se suicider avec deux coups de couteau», et a été emmené par la police, a indiqué la source.

"Son état actuel, s’il est vivant ou mort, n'est pas clair", a-t-il dit.

Une autre source au Tibet, mais en dehors de la région de Dzatoe a déclaré qu'il s'était tué.

«La situation est extrêmement tendue et triste», a déclaré une autre source dans le comté de Dzatoe après la répression.

«Demain (samedi), les équipes paramilitaires et de police ont l'intention d'attaquer les personnes assises en signe de protestation sur le site de Chidza.»

Les forces de sécurité étaient d'abord arrivées dans la région mardi après le début de la confrontation, lorsqu’un grand nombre de mineurs chinois se sont rendus sur les trois sites pour commencer les excavations.

Les manifestants ont rejeté l’assurance donnée par les exploitants miniers qu'ils détiennent un permis national pour commencer le travail dans les mines, en disant qu'ils ne s'arrêteront que si le président Chinois Xi Jinping fait un discours télévisé public autorisant les travaux, a déclaré une source locale plus tôt cette semaine.

Les opérations minières dans les régions Tibétaines ont conduit à de fréquentes confrontations avec les Tibétains qui accusent les entreprises Chinoises de polluer l'environnement et de perturber des sites d'importance spirituelle lorsqu’ils extraient les richesses locales.

En Mars, les opérations à la mine de Gyama dans le comté Tibétain de Maldro Gongkar (Mozhugongka), près de Lhassa, ont provoqué un glissement de terrain catastrophique qui a tué 83 mineurs.

Et en Janvier, des sources Tibétaines ont déclaré à RFA que des mines d’exploitation Chinoise dans le comté de Lhundroub (Linzhou), également près de Lhassa, ont causé de « graves » dommages aux forêts locales, aux prairies, et à l'eau potable.

Rapporté par Lobsang Choepel, Lumbum Tashi, et Yangdon Demo pour le service Tibétain de RFA. Traduit par Karma Dorjee, écrit en anglais par Rachel Vandenbrink.

* l’actuelle province du Qinghai englobe une région faisant partie du Tibet historique.


Traduction Pema Dreulkar - Dreulkar.pema@gmail.com pour le site http://sunyat.free.fr


http://www.rfa.org/english/news/tibet/mine-08162013183325.html

http://sunyata.xooit.fr/t784-Les-forces-de-s-curit-Chinoises-exercent-une-forte-r-pression-sur-les-manifestants-Tib-tains-oppos-s-aux-projets-miniers.htm

25 Aout 2013

Tibet : au moins 87 blessés, 45 000 maisons endommagées par le séisme en Chamdo.

– D’après l’agence de presse officielle Xinhua le 14 août, au moins 87 personnes ont été blessées, aucune ne semble être décédée, et plus de 45 000 maisons ont été endommagées par le séisme d’une magnitude de 6.1 qui a secoué une partie de la préfecture du Chamdo (chinois : Qamdo ou Changdu) dans la région Autonome du Tibet le 12 août matin. Des photos sur le site institutionnel Chinadaily.com le 14 août montrent des maisons de terre et de boue effondrées dans le village de Mizha (comté de Zogang).

Plus de 100km de routes reliant les villages à Ringo, une ville de montagne située à l’épicentre entre les comtés de Zogang (Zuogang) et Markham (Mangkang) ont été endommagés, affectant plus de 3400 villageois, dit Wei Huakui, adjoint à l’ingénieur en chef de l’équipe de la police paramilitaire chargée de nettoyer les routes. Le reportage du Chinadaily.com fait état de 570 000 personnes touchées par le séisme.

Wei dit également qu’en plus des maisons, le tremblement de terre a endommagé plusieurs grandes routes, des ponts et des réservoirs d’eau. Les routes doivent être complètement dégagées d’ici le 15 août et le trafic devrait reprendre prochainement.

version originale : http://www.tibetanreview.net/news.p...

http://www.tibetan.fr/?Tibet-au-moins-87-blesses-45-000


25 Aout 2013

Pour une exploitation minière, la Chine massacre au hasard du bétail tibétain

Selon Radio Free Asia (RFA, Washington) citant des témoins le 14 août, les autorités chinoises ont massacré du bétail tibétain au hasard, apparemment pour préparer le futur démarrage en douceur d’une opération minière dans le comté de Ngamring (chinois : Angren), préfecture de Shigatse (Rikaze, ou Xigaze) en région Autonome du Tibet. Les Chinois auraient procédé au massacre sous prétexte que les animaux étaient porteurs de maladies.

Les animaux auraient été tués sans examen pour déterminer s’ils étaient réellement malades. Les villageois craindraient des épidémies après la mort d’un grand nombre de bêtes.

Le massacre a commencé le 2 août dans les villages de Genda et Thanga à Chungma, où les officiels ont tué ce jour-là 14 dzos (un croisement entre un yak et une vache) et 2 yaks. Cinq jours plus tard, les officiels se sont rendus au village de Dolo et ont tué 68 têtes de bétail, les enterrant vivant sans les examiner pour voir un signe d’infection dit une source au Népal ayant des contacts localement. 21 autres animaux ont été tués le lendemain après avoir été arrachés de force à leurs propriétaires.

Le 12 août, les officiels se sont de nouveau rendus au village de Thanga et ont tué 52 animaux tout en annonçant que les autres seraient éliminés.

Thakyi et Pema ont également été cités comme villages où du bétail a été massacré sans discernement. Les animaux qui paissaient dans les collines ont aussi été tués.

Les villageois ont ensuite été forcés de signer un document déclarant qu’ils avaient volontairement abandonné leurs animaux afin d’arrêter la progression de la maladie.

Il n’y a eu aucun compte-rendu officiel ou médiatique d’infection d’animaux dans le comté de Ngamring. L’agence de presse officielle chinoise Xinhua avait déclaré le 5 août que deux pâturages de la préfecture de Xigaze avaient signalé le 31 juillet une épidémie suspecte parmi 20 têtes de bétail ; les tests du laboratoire national publiés le 5 août ont confirmé que le bétail était infecté par la fièvre aphteuse de type A. Elle a ensuite cité le ministère de l’agriculture chinois qui disait que les autorités locales avaient circonscrit et désinfecté la zone, où 413 têtes de bétail ont été sélectionnées et mises en sécurité.

Bien que le rapport ne mentionne pas le comté, la ville ou les villages où les infections ont été détectées et les sélections menées, il est intéressant de noter que les massacres sous prétexte de maladie du comté de Ngamring se sont déroulés bien après la période couverte par le rapport de Xinhua.

Le reportage de RFA a cité l’Administration tibétaine en exil à Dharamsala en Inde, disant que la région de Ngamring avaient été identifiée pour une exploitation minière il y a 2 ans, que l’exploitation est connue pour nuire au bétail, et que le massacre pourrait avoir été conçu pour devancer ce problème ainsi que pour ôter tout motif d’objection à la future exploitation de la part des habitants Tibétains. Avec le tourisme, l’exploitation minière est le plus grand secteur économique chinois au Tibet, avec la construction rapide et à grande échelle d’infrastructures routières et ferroviaires, destinés à servir ces intérêts.

D’autres cas de fièvre aphteuse ont été reportés plus tôt cette année au Tibet par Xinhua et confirmés dans le comté de Pome (Bomi) dans la préfecture de Nyingtri (10 juillet), un village du comté de Shangri-La (Gyalthang) au Yunnan (9 juin), dans la préfecture de Shigatse (22 avril), et plus récemment dans la préfecture de Chamdo (Changdu) le 13 août.

version originale : http://www.tibetanreview.net/news.p...

http://www.tibetan.fr/?Pour-une-exploitation-miniere-la


14 Aout 2013

Une nouvelle bande-dessinée sur le Dalai Lama

Vijay Kranti, journaliste Indien observateur de longue date du Tibet, a sorti le 7 août une nouvelle BD sur la vie de l’actuel 14ème Dalai Lama. La BD « Dalai Lama : le soldat de la paix » est dédiée aux « 1,2 millions de Tibétains qui sont morts sous l’occupation chinoise, et au difficile travail des groupes de soutien au Tibet de par le monde ».

La BD raconte l’histoire du Dalai Lama depuis la quête de sa réincarnation, à travers les turbulences de l’invasion chinoise et de l’occupation du Tibet, sa fuite et son exil, sa phénoménale renommée actuelle, et son appel au monde. Les dessins sont de l’artiste Tibétains Sonam Dhondup.

“Son message de paix, d’amour et de compassion est un phénomène universel qui devient des plus pertinents dans un monde embourbé dans de graves conflits humanitaires » dit M. Vijay Kranti, justifiant la publication d’un nouvel ouvrage sur le Dalai Lama.

M. Vijay Kranti a écrit plusieurs articles d’envergure, rapports et livres sur le Tibet et le Dalai Lama ; il a également organisé de nombreuses expositions photo sur le Tibet en Inde et à l’étranger pendant des années.

http://www.tibetan.fr/?Une-nouvelle-bande-dessinee-sur-le


14 Aout 2013

Vente de charité au profit des nonnes du Tibet

New York, le 13 août 2013, Art Media Agency (AMA).

La maison de ventes en ligne Paddle8 organise, depuis le 9 et jusqu’au 23 août 2013, une vacation intitulée « The Tibetan Nun Project ». Tous les revenus réalisés au cours de cette vente de charité seront reversés au Tibetan Nun Project, qui été fondé il y a maintenant deux décennies, et dont le but est d’apporter une aide humanitaire et de l’éducation aux nonnes réfugiées du Tibet et de la région himalayenne.

Cinq peintures uniques sont ainsi proposées aux enchérisseurs. Ces tableaux sont inspirés d’après les drapeaux de prières tibétains et ont été créés par l’artiste Miya Ando. L’arrière de ces oeuvres d’art est recouvert d’une peinture phosphorescente, qui absorbe la lumière du jour et permet ainsi aux tableaux de briller durant la nuit. La mise à prix des tableaux est de 700 $.

http://www.artmediaagency.com/77515/vente-de-charite-au-profit-des-nonnes-du-tibet/


14 Aout 2013

 Une société spécialisée dans la sécurité informatique a prévenu aujourd'hui que le site internet en chinois du dalaï lama était infecté par des logiciels malveillants qui, à leur tour, attaquent les ordinateurs de ses visiteurs et peuvent servir à les espionner.

Kurt Baumgartner, chercheur au Kaspersky Lab, a dit qu'il conseillait aux surfeurs de la Toile de ne pas fréquenter le site de l'Administration centrale tibétaine, qui abrite à New York les bureaux du représentant officiel aux Etats-Unis du chef spirituel des Tibétains en exil, tant que le problème n'aura pas été résolu. D'après ce chercheur, le groupe orchestrant cette campagne se serait aussi rendu coupable d'attaques antérieures contre le site du dalaï lama restées secrètes ainsi que d'autres attaques contre des sites internet d'organisations de défense des droits de l'homme en Asie.

Pour lui, le site en langue anglaise et tibétaine du dalaï lama, qui vit en exil en Inde et prône une plus grande autonomie pour le Tibet, serait en revanche sûr.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/12/97001-20130812FILWWW00483-le-site-en-chinois-du-dalai-lama-infecte.php

14 Aout 2013

 Un artiste populaire Tibétain détenu pour chant «politique»

Des responsables de la sécurité Chinoise ont arrêté un musicien et chanteur populaire Tibétain pour avoir interprété une chanson appelant les Tibétains à «s’unir», à apprendre et à parler leur propre langue, alors que la Chine continue à réprimer les affirmations publiques de l'identité nationale et culturelle Tibétaine.

Kalsang Yarphel, 38 ans, a été placé en détention dans la capitale du Tibet, Lhassa, le 14 Juillet puis a été conduit sous escorte à Chengdu, dans la province du Sichuan, a déclaré Lhamo Kyab, un ancien prisonnier politique, au service Tibétain de RFA, mercredi.

"Il est actuellement maintenu là en détention", a déclaré Kyab, un ancien habitant de Machu (en chinois, Maqu), comté natal de Yarphel, dans la province de Gansu, citant des contacts dans la région.

En Octobre et Novembre l'an dernier, Yarphel avait aidé à organiser des concerts dans la région de Lhassa, appelés Khawai Metok, ou fleur de neige, dans lesquels il a chanté une chanson intitulée "Tibétains", a déclaré Kyab.

La chanson, qui appelle les Tibétains à apprendre et à parler le Tibétain, à "développer le courage" de penser à « la voie future » du Tibet, a été jugée subversive par les autorités Chinoises, qui ont ouvert une enquête et interrogé Yarphel à plusieurs reprises avant de finalement le placer en détention le mois dernier, a-t-il dit.

Populaire depuis l'enfance pour sa belle voix, Yarphel avait développé une solide base de fans parmi les Tibétains au fil des ans et avait diffusé de nombreux enregistrements, a déclaré Kyab, ajoutant que le chanteur avait participé à des concerts organisés à la fois par le gouvernement et par des organismes privés.

Yarphel, qui vient du comté de Machu dans la province de Gansu, est marié et père de trois enfants, deux garçons et une fille. Le nom de son épouse est Tenzin Palmo, le nom de son père est Gonpo Tséten et le nom de sa mère est Makho.

Des enregistrements interdits :
Par ailleurs, le Centre Tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie (TCHRD), basé à Dharamsala en Inde, a confirmé la détention de Kalsang Yarphel, précisant que les autorités Chinoises ont maintenant interdit la vente des enregistrements sur DVD des concerts Metok Khawai dans lesquels Yarphel s’est produit.

Des copies avaient déjà été largement diffusées dans les zones à population Tibétaine des provinces Chinoises* du Qinghai, du Gansu, du Sichuan et du Yunnan, a déclaré le TCHRD dans un communiqué de presse vendredi.

La Chine a emprisonné des dizaines d’écrivains, d’artistes, de chanteurs et d’enseignants Tibétains pour avoir affirmé l’identité nationale et culturelle Tibétaine ainsi que les droits linguistiques, depuis que de vastes protestations ont balayé les régions Tibétaines en 2008.

En Juin, deux chanteurs Tibétains détenus pendant près d'un an pour la diffusion de chansons politiquement sensibles ont reçu des peines d'emprisonnement de deux ans à la suite d'une audience secrète du tribunal, selon des sources Tibétaines.

Pema Trinley, 22 ans et Chakdor, 32 ans, tous deux originaires d'un peuplement nomade dans le Sichuan, ont été placés en détention en Juillet 2012 dans le comté de Machu de la province de Gansu, a déclaré un Tibétain vivant en exil au service Tibétain de RFA dans un rapport antérieur.

Ils ont été arrêtés "parce qu’ils ont sorti un DVD qui contenait des chansons louant les manifestants qui se sont immolés ainsi que le Dalaï Lama [ chef spirituel en exil ], a déclaré le moine Kanyak Tsering basé à Dharamsala, citant des sources dans la région.

Un total de 121 Tibétains se sont eux-mêmes enflammés à ce jour dans des protestations défiant les politiques et l’autorité de Pékin dans des régions Tibétaines.

Rapporté par Lumbum Tashi pour le service Tibétain de RFA. Traduit par Tseten Namgyal. Ecrit en anglais par Richard Finney.



NDT : ces provinces, actuellement sous administration Chinoise, englobent des régions qui font partie du Tibet historique, c’est-à-dire tel qu’avant l’invasion Chinoise.


http://www.rfa.org/english/news/tibet/song-08092013153523.html

http://sunyata.xooit.fr/t782-Un-artiste-populaire-Tib-tain-d-tenu-pour-chant-politique.htm

14 Aout 2013

Séisme de magnitude 5,7 signalé au Tibet

Un séisme de magnitude 5,7 a frappé aux premières heures de la journée de lundi la région du Tibet, en Chine, rapporte l'Institut géologique américain (USGS).

On n'a signalé dans l'immédiat ni blessés ni dégâts. L'épicentre a été localisé à 143 km au sud-sud-est de Qamdo, dans la province chinoise du Xizang.


11 Aout 2013

Voici quelques photos sur la venue de SE Beru Khyentse Rinpoche à Pau ce week end. Il est venu rencontrer les parrains et donateurs de l'Apact, il a aussi présenté ces différents projets notamment sur l'école de Nyethang au Tibet et donner des enseignements. La traduction était assurée par Alain Abou. (voir le programme: http://apact.fr.gd/B-e2-ru-Khyents-e2--Rinpoch-e2--%E0-Pau-.-.htm)
















9 Aout 2013

Ussel. Un parrainage pour la liberté d'être et de penser Samedi 3 août, ont eu lieu les cérémonies de parrainage entre Ussel, 51e village français (et 1er du Lot) et Rumbu, village Tibétain. De nombreuses personnalités, présentes à cette occasion, ont pris la parole. «Fait, sans doute sans précédent dans l’histoire, 6 150 monastères ont été rasés au Tibet. En anéantissant ces centres d’études, ces ermitages, c’est l’âme, même de la raison d’être tibétaine, qui va être détruite car toute la culture du pays est centrée sur la spiritualité. Mais l’argent, les sourires, la propagande, la torture, l’extermination, rien n’y fait : les dirigeants chinois n’arrivent pas à tuer l’espoir qu’ont les Tibétains de sauver leur culture et de retrouver leur indépendance. Leur détermination reste entière», soulignait, dans son discours, Jean-Paul David, le maire du village d’Ussel. «La nôtre également. Le sens que nous voulons donner à ce 51e parrainage, est celui d’un village de France qui soutient un village tibétain. Parce que, au-delà des frontières, c’est le même idéal de liberté et de pensée qui doit être promulgué, soutenu», précisait la présidente de France Tibet, Marcelle Roux. «Le Tibet, me fait penser au tableau de Munch «Le Cri», qui obsède et hante ceux qui le découvrent. Il représente pour moi, l’oppression», ponctuait Danielle Deviers, présidente de la CCQB. À l’issue du spectacle donné par les moines, exilés dans le monastère de Sera Djé dans le sud de l’Inde, le Guéshé Thoubtén Sonam a précisé «nous recherchons, avec les autorités chinoises, non la confrontation, mais l’apaisement d’une solution pacifique où chacun aurait sa place et pourrait, librement, pratiquer et diffuser sa culture». Les Usselloises et les Ussellois ont beaucoup œuvré, depuis plusieurs mois, conjointement avec leur conseil municipal et leur maire, pour lancer cette passerelle d’espoir entre leur village et Rumbu. «Nous souhaitons que d’autres villages, d’autres villes, veuillent bien nous emboîter le pas, que nos enfants soient fiers de notre action et, qu’à leur tour, ils prennent fait et cause pour la défense, l’entraide envers leur prochain», concluait Jean-Paul David au terme d’un week-end chargé en symboles.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/09/1686875-ussel-parrainage-liberte-etre-penser.html

9 Aout 2013

Un festival religieux se tient dans la capitale Tibétaine sous haute surveillance

Les autorités Chinoises ont déployé dans la capitale du Tibet, Lhassa, plus de 1.000 policiers et agents de sécurité armés, dans un grand monastère en périphérie de la ville, durant le festival Shoton, ou «festival du yaourt», occasionnant des difficultés pour les Tibétains espérant prendre part à la célébration annuelle, rapportent des sources.

La présence de la sécurité lors du festival qui se tient traditionnellement au monastère de Drepung à l’extérieur de la ville, est beaucoup plus lourde que les années précédentes, a déclaré un habitant de la région au service Tibétain de RFA cette semaine.

"Le 5 Août, le jour du Shoton du monastère de Drepung, les autorités Chinoises ont posté des policiers armés et des policiers réguliers tout autour du monastère, contrairement aux années précédentes", a indiqué la source, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

«Ils ont disposé des barrières métalliques* dans la cour du monastère et fouillent les personnes minutieusement, une par une," déclare-t-il.

Le personnel de sécurité a également été placé autour d'une structure sur un flanc de colline derrière le monastère, spécialement construite pour déployer un grand thangka, ou peinture religieuse sur rouleau, a indiqué l’homme.

"Ils ont transformé toute la zone en quelque chose qui ressemble à un champ de bataille", a- t-il dit.

En nombre égal : un autre habitant, s'exprimant également sous couvert de l'anonymat, a déclaré à RFA que pour la première fois les fidèles et le personnel de sécurité semblent être présents au festival en nombre égal.

«Cette année, il n'y a pas d'autre alternative que d'observer Shoton à la maison ou de prier de loin», a-t-il dit, ajoutant: "Je ne veux pas passer à travers les barrières métalliques sous la surveillance de la police."

Le festival Shoton a commencé au 17ème siècle en tant que pratique religieuse dans laquelle les tibétains laïques offraient du yaourt aux moines Bouddhistes qui avaient achevé leurs retraites de méditation annuelles, et est basé sur une tradition remontant à des siècles antérieurs, au temps de Bouddha, en Inde.

Le festival de cette année se déroulera du 5 au 14 Août et comportera des présentations d'art religieux, des expositions de photos, des courses cyclistes, et des représentations d’opéra Tibétain, selon des sources médiatiques Chinoises.

La surveillance a été particulièrement serrée dans la capitale du Tibet ces dernières années, alors que les autorités Chinoises cherchent à limiter les affirmations d'identité culturelle et religieuse des Tibétains, dans le contexte d’une vague de protestations, incluant 121 auto-immolations depuis 2009, contestant le régime de Pékin dans les régions Tibétaines.

Rapporté par Lumbum Tashi, traduit avec un complément de reportage par Benpa Topgyal, écrit en anglais par Richard Finney

*NDT : des photos montrent au monastère de Kumbum dans le Qinghai des portiques de sécurité détecteurs de métaux dans lesquels les moines doivent passer.

Traduction Pema Dreulkar -Dreulkar.pema@gmail.com – pour le site http://sunyat.free.fr


http://www.rfa.org/english/news/tibet/festival-08072013165012.html

http://sunyata.xooit.fr/t781-Un-festival-religieux-se-tient-dans-la-capitale-Tib-taine-sous-haute-surveillance.htm

9 Aout 2013

 La Chine condamne 5 Tibétains et intensifie son contrôle sur Lhassa

Dharamsala: Le Gouvernement chinois a condamné 5 Tibétains, dont un enseignant-écrivain, à des peines de prison allant de 2 à 5 ans dans l'Est du Tibet et a également intensifié les restrictions lors d'une importante manifestation religieuse près de la capitale Lhassa.

Une Cour de Justice à Nyagchu dans l'Est du Tibet , région de Karze, a condamné 5 Tibétains -Gangkye Drupakyab, Samdup, Yudrang, Drensel et Shelgyal- à des peines de prison allant de 2 à 5 ans comme dirigeants d'une organisation dissidente.

Parmi les condamnés se trouve Gangkye Drupakyab, un écrivain doublé d'un enseignant qui était déjà détenu depuis Février et a été condamné à une peine de 5 ans et demie de prison. Il avait terminé sa formation d'enseignant à Karze et enseignait dans la nouvelle école construite par Khenpo Tsultrim à Drago au moment de son arrestation. Il avait également écrit un livre au sujet de la répression brutale exercée par la Chine sur les manifestants tibétains en 2008.

Samdup, né au village de Gonchok à Serta et Yudrang, ont été condamnés à 1 an et 5 mois pour le premier et 2 ans pour le second. Samdup a été arrêté en Juin l'année dernière sur des présomptions d' activités politiques concernant le Tibet.

Drensel et Shegyal ont été condamnés à des emprisonnements respectifs de 3 et 2 ans.

Les restrictions augmentent à Lhassa

Des rapports en provenance du Tibet font état d'une répression accrue dans la capitale Lhassa où des dizaines de milliers de Tibétains ainsi que des pèlerins chinois se sont réunis pour le festival de Shoton qui se tient du 6 au 12 Août.

http://tibet.net/2013/08/07/china-sentences-5-tibetans-tightens-restrictions-in-lhas

http://sunyata.xooit.fr/t780-La-Chine-condamne-5-Tib-tains-et-intensifie-son-contr-le-sur-Lhassa.htm

9 Aout 2013

Gyalwang Karmapa : « Les tibétains qui vivent dans les pays libres ont une lourde responsabilité »

Aujourd’hui à Dharamsala, lors de l’entretien avec un grand groupe d’enfants tibétains nés en pays étrangers actuellement présents en Inde pour un Camp d’été, Gyalwang Karmapa leur a expressément demandé de garder à l’esprit les difficultés auxquelles les tibétains du Tibet doivent faire face.

Le groupe de 60 étudiants comprend des jeunes tibétains nés en Suisse, au Canada, aux Etats Unis, en Irlande et en France. Ils sont venus en Inde pour apprendre et faire l’expérience de leurs racines culturelles tibétaines.

Gyalwang Karmapa a dit aux jeunes étudiants : «  Les tibétains qui vivent au Tibet doivent affronter un grand nombre de difficultés, et la responsabilité de les soulager ou de les éliminer nous incombe à nous qui vivons à l’étranger. C’est une lourde responsabilité que nous avons. »

« Pour tous les tibétains qui vivent dans les pays libres, qui sont dispersés partout dans le monde, pour vous tous, il en va de votre responsabilité individuelle. Et nous devons tous en être conscient et le comprendre nous-même, avant que quelqu’un d’autre nous en parle vraiment. »

Gyalwang Karmapa a tout spécialement encouragé les jeunes étudiants à apprendre la langue tibétaine, ainsi que la culture et les traditions tibétaines en leur disant que cela serait très utile.

«  Vous vivez actuellement dans des environnements différents, dans des lieux différents, au milieu d’autres cultures, et donc parler tibétain, apprendre la culture et les traditions tibétaines peut paraître une entreprise difficile. Cela peut être une lourde pression pour vous. Mais j’espère que vous pourrez tous l’accepter et transformer cette pression en courage. »

Pour terminer, Gyalwang Karmapa a remercié les parents tibétains pour avoir envoyer en Inde leurs enfants nés à l’étranger afin de leur permettre d’approfondir leurs racines culturelles tibétaines.

«  C’est une très bonne chose, que vous tous les parents qui connaissez la culture tibétaine, ayez décidé d’envoyer en Inde vos enfants qui sont des tibétains, afin de leur permettre d’en apprendre un peu plus sur la situation et la culture au Tibet, d’apprendre la langue tibétaine, et aussi les cultures et les traditions tibétaines. Cela peut créer une forte impression et c’est donc très important de le faire.

Je voudrais vous en remercier tous profondément. »

http://www.kagyuoffice-fr.org/17e_karmapa/2013/08/gyalwang-karmapa-les-tibetains-qui-vivent-dans-les-pays-libres-ont-une-lourde-responsabilite/


7 Aout 2013

Un Tibétain en exil s'immole au Népal

Un Tibétain en exil est décédé mardi après avoir mis le feu à ses vêtements près d'un temple bouddhiste au Népal, pour protester apparemment contre la tutelle de Pékin sur le Tibet, a indiqué un responsable de la police népalaise. "Un homme âgé d'une quarantaine d'années a mis le feu à ses vêtements au temple Bouddhanath Stupa ce matin", a déclaré Arjun Chand, un responsable des forces de l'ordre à Katmandou. "Il a été transporté au Teaching Hospital, où il a été déclaré mort", a-t-il ajouté.

Il s'agit de la 3e immolation ou tentative d'immolation d'un Tibétain à ce temple, un des sites les plus vénérés dans le bouddhisme, depuis novembre 2011, selon la police. Les autorités ont récemment renforcé la sécurité sur les lieux, installant des caméras de surveillance près du temple et dans les proches environs. Depuis 2009, environ 120 Tibétains se sont suicidés par le feu, ou ont tenté de le faire, la plupart en Chine. Au moins 90 sont morts de leurs brûlures.

http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Un-Tibetain-en-exil-s-immole-au-Nepal-622864


7 Aout 2013

Des photographies de l’expédition britannique de 1903 au Tibet aux enchères

Une collection de photographies prises pendant l’expédition britannique controversée au Tibet en 1903 a été mise au jour.

Les images sepia ont été prises par un officier pendant l’invasion britannique du Tibet, c’était la première fois qu’un Occidental capturait des images des semblables du mont Everest.

L’ensemble de 140 photographies montre la forteresse de Gyantse Dzong et des Tibétains, hommes, femmes et enfants des villages que les troupes ont traversés au cours de leur avancée vers la capitale, Lhassa. De jeunes moines à l’entraînement sont vus aux côtés d’hommes de foi plus vieux, pendant que des gens travaillent la terre avec des charrues tirées par des yaks.

Les armes de l’Armée britannique sont visibles, avec des soldats mettant en œuvre une mitrailleuse Maxim, et des rangées de tentes font office d’abris pour les hommes. Quelques uns sont même vus posant pour des photos souvenirs devant des constructions le long de leur route dans cette collection appartenant au capitaine William Hayman, dont on suppose qu’il a pris lui-même nombre de ces photos.

Tôt au cours de la campagne, des troupes ont abattu 700 moines Tibétains faiblement armés sur leur chemin. Ce massacre de Chumik Shenko fut si brutal que le Lieutenant Arthur Hadow, commandant le détachement armé, a écrit : « J’ai été si malade de ce massacre que j’ai fait cesser le feu. J’espère ne plus jamais avoir à tirer sur des hommes qui passent ».

L’expédition a commencé en décembre 1903, quand 3000 fantassins ont marché sur le pays depuis l’Inde britannique, menés par le colonel Francis Younghusband. Elle a été initiée par Lord Curzon, vice-roi des Indes, obsédé par l’idée d’empêcher la Russie de gagner en influence sur le Tibet. Les hommes ont atteint Lhassa en août 1904, quand le gouvernement a signé un traité faisant passer effectivement le pays sous protectorat britannique.

Après avoir été oubliée dans un tiroir pendant des années, l’archive est aujourd’hui vendue par les descendants du capitaine Hayman. La collection devrait atteindre les 1200 £ quand le marteau frappera à Devizes, Wiltshire, la semaine prochaine.

Andrew Aldridge, des commissaires-priseurs “Henry Aldridge et fils”, dit : “L’expédition Younghusband au Tibet était controversée mais nous a donné les toutes premières photos du pays. Tout ce qui à trait à l’expédition est une pièce de collection inimaginable, mais une archive de cette taille, de cette diversité et de cette qualité est sans équivalent. Les appareils photos étaient rares à cette époque et on pense que les photos ont été prises par l’un des soldats plutôt que par un photographe officiel.

Elles ont traversé les générations et sont vendues par les descendants directs des soldats. Elles sont restées dans un tiroir jusqu’à récemment et n’ont jamais été publiées. Ces photos offrent un aperçu fascinant d’une époque où l’empire britannique était à son apogée, où nous explorions et colonisions le monde. Il y a un marché important pour tout ce qui concerne le Tibet, particulièrement l’exploration du pays. Nous prévoyons un grand intérêt pour cette archive. »

L’invasion du Tibet Lord Curzon, à la tête du gouvernement britannique en Inde, craignait que la Russie ait des vues sur le pays suite à son avancée en Asie centrale. En avril 1903, la Russie dit au gouvernement britannique qu’elle n’avait pas l’intention d’envahir l’Inde, mais Curzon insista pour que des troupes se rendent au Tibet et que ses représentants signent une convention avec la Russie pour qu’elle s’engage à ne pas interférer dans ses affaires. Le Tibet était le seul royaume himalayen à cette époque qui n’était pas une colonie britannique. L’expédition menée par le Colonel Younghusband a commencé en décembre 1903 et a duré jusqu’en septembre de l’année suivante. 2000 à 3000 Tibétains auraient été tués par l’avancée des troupes britanniques. La Grande-Bretagne a perdu 202 hommes sur les 3000 en raison des combats, 411 sont morts d’autres causes.

version orginale : http://www.tibetsun.com/news/2013/0...

lien : http://www.dailymail.co.uk/news/art...

http://www.tibetan.fr/?Des-photographies-de-l-expedition


7 Aout 2013

 La Chine ferme un monastère Tibétain à Nagchu

Dharamsala : Le gouvernement Chinois a fermé de force un monastère Tibétain, Gaden Dhargyeling, situé à Shak Rongpo dans le comté de Nagchu au Tibet Oriental, pour ses liens présumés avec Sa Sainteté le Dalaï Lama.

Les moines du monastère ont été contraints d'abandonner le monastère et ont actuellement trouvé refuge dans différents endroits à proximité du monastère.

Les Tibétains locaux sont touchés de plein fouet par la fermeture forcée du monastère puisque ils ne sont pas autorisés à se rendre au monastère pour exercer des activités religieuses.

De plus, des centaines de policiers ont été déployés dans et autour du monastère.

La répression de la part du gouvernement Chinois à l’encontre du monastère a commencé en 2010, alléguant que ce dernier avait conspiré avec Sainteté le Dalaï Lama à propos de la réincarnation de son chef spirituel, Rongpo Choejey Rinpoché.

Selon une source proche du monastère, le gouvernement Chinois a également arrêté cette même année Lama Dawa, un autre moine important du monastère, sous de fausses accusations. Il a ensuite été condamné à 7 ans de prison.

Les autorités Chinoises ont également forcé le monastère à le renier et il lui a été interdit de rejoindre à nouveau le monastère.

"Lama Dawa est actuellement âgé de 78 ans et subit un traitement dans un hôpital de Lhassa. Le gouvernement Chinois continue à suivre de près ses déplacements en déployant des policiers en civil autour de lui ", a ajouté la source.

La répression a poussé un moine à se suicider. Ngawang Gyatso, un moine de 75 ans du monastère, s'est tué à cause de la torture mentale insoutenable infligée aux moines.

Les autorités forcent constamment les moines à se rebeller contre Sa Sainteté le Dalaï Lama et d'autres figures spirituelles Tibétaines.

Plusieurs autres moines du monastère ont également été arrêtés et condamnés à des peines d’emprisonnement de durées diverses, sous de fausses accusations.

Traduction Pema Dreulkar – dreulkar.pema@gmail.com – pour le site http://sunyat.free.fr

http://sunyata.xooit.fr/t779-La-Chine-ferme-un-monast-re-Tib-tain-Nagchu.htm

7 Aout 2013

Himalaya: Le recul des glaciers ne menace pas l'approvisionnement en eau

Malgré le recul prévisible des glaciers de l'Himalaya au cours des prochaines décennies, l'approvisionnement en eau du sous-continent indien ne devrait pas être menacé, tout au moins d'ici la fin du siècle, selon une étude publiée dimanche dans Nature Geoscience. Les auteurs, chercheurs à l'Université d'Utrecht, ont simulé ce qui pourrait se passer dans deux des principaux bassins hydrographiques de la région - l'un alimenté par l'Indus, l'autre par le Gange - à partir de deux scénarios différents de hausse des températures.

Stocker l’eau de la mousson

Les glaciers des deux bassins vont reculer de manière spectaculaire et d'ici 2100, avec le pire des scénarios, ils perdraient environ la moitié de leur volume. Mais, tout au moins au cours du XXIe siècle, il ne devrait pas y avoir de pénurie d'eau, car la fonte additionnelle des glaces devrait notamment permettre de faire face à une hausse de la demande en eau dans une région du monde à forte croissance démographique. «Dans les deux cas, les glaciers vont reculer, mais le volume des eaux de ruissellement issues de la fonte des glaces est sur une tendance à la hausse au moins jusqu'à 2050», selon les auteurs de l'étude. «Combinée à un changement favorable en terme de précipitations, la disponibilité de la ressource en eau ne devrait pas décroître au cours du siècle», estiment les chercheurs. Pour eux, «les bassins qui dépendent de la mousson et de la fonte des glaciers continueront à pouvoir faire face à une demande croissante en eau».

Cette nouvelle étude est basée sur des données hydrologiques régionales plus fines que celles utilisées lors de précédents travaux sur l'impact de la fonte des glaciers de l'Himalaya, précisent les scientifiques. Ils notent également que 70% des précipitations qui alimentent le Gange et le Brahmapoutre surviennent pendant la saison de la mousson, qui correspond avec celle de la fonte des glaciers: cela signifie, selon eux, qu'une partie de l'eau qui afflue à ce moment-là peut être stockée dans des réservoirs pour être relâchée plus tard dans la saison.

http://www.20minutes.fr/planete/1206721-20130804-himalaya-recul-glaciers-menace-approvisionnement-eau#xtor=RSS-145


4 Aout 2013

Sa Sainteté appelle les Tibétains à réciter des prières quotidiennes pour la cause du Tibet.

Dharamsala : les Tibétains au Tibet Oriental ont commencé à participer à des journées de pratiques spirituelles spéciales après que Sa Sainteté le Dalaï Lama ait mis l’accent sur la nécessité d'accroître le mérite collectif du peuple Tibétain en faveur de la cause du Tibet, relatent des rapports sortant du Tibet.

Sa Sainteté le Dalaï Lama, en marge d'un récent enseignement au monastère de Drépung dans le Sud de l'Inde, a annoncé qu'il fera trois semaines de retraite méditative au Ladakh à partir du 1er Août.

Il a encouragé les Tibétains à l'intérieur et à l'extérieur du Tibet à prier et à réciter des mantras du bouddhisme Tibétain au profit de la cause du Tibet.

Sa Sainteté a demandé aux Tibétains de réciter tous les jours le Mani 1000 fois, le Sutra du cœur (Sherab Nyingpo) deux fois et les prières Phagtoe (une fois) pendant les trois prochaines semaines.

"Suite à l'annonce de Sa Sainteté le Dalaï Lama, des milliers de Tibétains ont commencé à prendre part à des activités méritoires à Karze et dans d'autres zones du Tibet Oriental", a rapporté Radio Free Asia.

Le ministère de la Religion et de la Culture de l'Administration Centrale Tibétaine a également publié une circulaire exhortant tous les Tibétains à faire de même.

Nous allons organiser un service spécial de prière le 8 Août pour réciter les mantras, a déclaré Kalon Pema Chhinjor cité par Tibetonilne.tv.

Traduction Pema Dreulkar –dreulkar.pema@gmail.com- pour le site http://sunyat.free.fr

http://tibet.net/2013/08/02/his-holiness-calls-on-tibetans-to-recite-daily-prayers-f

3 Aout 2013

Lobsang Sangey à Mainpat le 2 Aout 2013

Il est venu sur place se rendre compte des problèmes rencontrés par les habitants de Mainpat.
Juste avant lui c'est le ministre de la santé qui était venu voir si un docteur allait être nommé à Mainpat




















3 Aout 2013

Nouvelle de Mainpat

L'école maternelle Gandhi n'avait plus que 2 élèves. Après de multiples concertations et à la demande des femmes de Mainpat n°2, cette école vient d'être transformée en école pour femmes inéduquées.
14 femmes de Mainpat n°2 se sont inscrites.
Elles apprendront à lire et à écrire le tibétain et l'anglais et recevront aussi des bases de mathématiques.
APACT et AMT soutiennent cette école en payant le salaire de l'institutrice, les livres et cahiers d'exercice, le matériel éducatif nécessaire et en payant aussi le maintenance de cette école.
Si cette expérience réussit, l'école sera ouverte aux femmes des autres camps.








 

3 Aout 2013

Nouvelle de Mainpat

Le groupe opéra: Mainpat Lhamo Tsokpa a été reconstitué. Il compte 30 membres.
Ils demandent notre aide pour leur fonctionnement: environ 4000 euros/an  et pour réparer leur cuisine 2800 euros.
Le nouveau groupe s'est produit pour la 1ère fois lors de l'anniversaire du Dalaï Lama le 7 juillet 2013.










3 Aout 2013

Nouvelle de Mainpat

Les 17 portes des WC et des douches de l'internat de l'école CST ont été changées. Tout a aussi été repeint. Les élèves auront des conditions sanitaires améliorées. Les anciennes portes rongées par la rouille étaient devenues dangereuses.






3 Aout 2013

Nouvelle de Mainpat

Pour la 1ère fois l'école maternelle du camp n°1 aura des toilettes.













3 Aout 2013

Le village d' Ussel (46240) parraine le village tibétain de Rumbu.


3 Aout 2013

Le Népal suit les « conseils » de la Chine et prend des mesures répressives à l’encontre des réfugiés Tibétains.

A l’heure actuelle, 19 caméras de sécurité sont actives dans les zones à majorité Tibétaine de Boudhanath et Jorpati. Les moines et les militants pour les droits de l'homme qualifient la mesure d’«anti-démocratique» et accusent Katmandou de satisfaire Pékin en échange d'une aide économique.

Katmandou (AsiaNews) - À ce jour, le Népal a lancé un programme de contrôle et de surveillance des militants et des réfugiés Tibétains présents dans le pays.

Le gouvernement de Katmandou a installé des caméras de sécurité au Stupa de Bodnath et à Jorpati, des zones à haute densité Tibétaine dans la capitale.

L'objectif, disent les autorités, est de surveiller les activités des réfugiés, des militants des droits de l'homme et des partisans de la cause Tibétaine, afin d'éviter toute sorte de plan ou de campagne anti-chinois.

Selon des sources d’AsiaNews, anonymes pour des raisons de sécurité, «le programme de contrôle est le résultat de pressions de la part du gouvernement Chinois. Pékin a promis une aide économique en échange de ce service de sécurité.»

Le programme a coûté au gouvernement 2,5 millions de roupies népalaises (environ 19.800 Euros). Comme l'a expliqué la police, 19 caméras de vidéosurveillance vont surveiller les activités dans les zones à majorité Tibétaine, tandis que 16 autres caméras seront concentrées dans une zone du Stupa de Bodnath, un lieu sacré du bouddhisme situé à Katmandou.

Selon les autorités, en fait, Boudhanath et Jorpati sont "la zone sensible du mouvement pour le Tibet Libre et les activités anti-chinoises".

Les agences de sécurité Népalaises vont tout enregistrer : de la circulation routière et piétonne, aux activités religieuses, allant même dans les temples.

Beaucoup de moines et de militants tibétains ont critiqué ces mesures. Selon Ananda, un chef religieux bouddhiste, «l’enregistrement des activités de prière au sein du Stupa de Boudhanath viole les droits démocratiques."

Le Népal a une frontière commune avec le Tibet de 1414 km de long et de 1990 à 2006, la monarchie parlementaire, sur les conseils de l'Inde, a permis la libre circulation des Tibétains exilés dans le pays.

Le Dalaï-Lama et les membres du gouvernement Tibétain en exil à Dharamsala (Inde) se sont rendus à plusieurs reprises dans le pays, qui est le lieu d’accueil de plus de 20 mille réfugiés.

Après l'abolition de la monarchie en 2006 et l'arrivée au pouvoir de formations communistes et maoïstes, le Népal a changé de cap, abandonnant son allié historique l’Inde et nouant des relations plus étroites avec la Chine.

En échange d'une aide économique, Pékin a réclamé la fermeture des frontières avec le Tibet et la répression de toute manifestation anti-chinoise.

Traduction Pema Dreulkar – dreulkar.pema@gmail.com – pour le site http://sunyat.free.fr

http://sunyata.xooit.fr/t777-Le-N-pal-suit-les-conseils-de-la-Chine-et-prend-des-mesures-r-pressives-l-encontre-des-r-fugi-s-Tib-tains.htm

3 Aout 2013

Le 18ème dialogue sino-américain sur les droits de l’homme doit se tenir en Chine

Dharamshala : - Le Département d’Etat du gouvernement américain a déclaré que son 18ème dialogue annuel avec la Chine sur la question des droits de l’homme se tiendra à Kunming, la capitale et la plus grande ville de la province du Yunnan, les 30 et 31 juillet.

« Les Etats-Unis ont souligné que la promotion des droits de l’homme demeure un principe de base de la politique étrangère américaine, y compris vis-à-vis de la Chine ».

« Se fondant sur les discussions qui ont eu lieu pendant le dialogue stratégique et économique sino-américain les 10 et 11 juillet, la prochaine session du dialogue annuel sino-américain sur les droits de l’homme se tiendra les 30 et 31 juillet à Kunming, en Chine » dit Jen Psaki, porte-parole du Département d’Etat américain dans un communiqué de presse publié le 26 juillet. D’après cette déclaration, « le secrétaire adjoint pour la démocratie, les droits de l’homme et le travail, Uzra Zeya, et le directeur général du Département des organisations internationales et conférences du ministère chinois des affaires étrangères, Li Junhua, dirigeront leurs délégations respectives ». « Au cours du dialogue, les deux parties discuteront de l’Etat de droit, de la liberté de religion et d’expression, des droits du travail, des droits des minorités ethniques, et d’autres sujets relatifs aux droits de l’homme » dit Psaki dans sa déclaration.

« La délégation américaine se rendra également à Pékin pour s’entretenir avec des officiels et des représentants de la société civile. La promotion des droits de l’homme demeure un principe de base de la politique étrangère américaine, y compris vis-à-vis de la Chine, et nous sommes déterminés à poursuivre une discussion franche et approfondie avec le gouvernement chinois sur cette question ».

« Le dialogue sur les droits de l’homme est une importante occasion de fournir des détails sur nos préoccupations quant à la situation des droits de l’homme en Chine et pour encourager le progrès, fondé sur un engagement tout au long de l’année » a-t-il ensuite ajouté.

Le gouvernement américain a exprimé à plusieurs reprises de grandes inquiétudes sur la situation des droits de l’homme au Tibet. Le dialogue stratégique économique de deux jours s’est tenu plus tôt ce mois en présence du secrétaire d’Etat John Kerry.

Depuis 2009, plus de 120 Tibétains se sont immolés par le feu au Tibet, appelant au retour au Tibet de Sa Sainteté le Dalai Lama et à la liberté pour les Tibétains.

http://www.tibetan.fr/?Le-18eme-dialogue-sino-americain


3 Aout 2013

Quatre disciples d’un Lama Tibétain emprisonné arrêtés à Pékin

Dharamshala : des rapports font apparaître que les autorités chinoises de la province du Sichuan ont arrêtés 4 des 5 pétitionnaires en faveur de Trulku Tenzin Delek Rinpoche. Ils ont été retenus alors qu’ils s’étaient rendus secrètement à Pékin pour remettre au gouvernement chinois une longue pétition demandant sa libération immédiate.

« Le 9 juillet 2013, Dolkar, la soeur de Trulku Tenzin Delek Rinpoche, et quatre disciples masculins du Rinpoche ont voyagé en secret jusqu’à Pékin et ont présenté au Département chinois concerné un appel à la libération de leur maître spirituel respecté » dit Tsering Dorjee, l’un des anciens disciples de Tenzin Delek Rinpoche, au Tibet Post International (TPI).

Ils ont remis la pétition contenant plus de 30 000 signatures aux départements concernés à Pékin. Dorjee dit que « dans la pétition, ils ont de nouveau insisté sur l’innocence de Trulku Tenzin Delek Rinpoche dans l’attentat, garantie par plus de 30 000 signataires ».

Trulku Tenzin Delek Rinpoche, 63 ans, a été arrêté le 7 avril 2002 au monastère de Jamyang Choekhorling à Ganzi. Il était accusé d’être impliqué dans un attentat à la bombe le 3 avril 2002 sur la place centrale de Chengdu, la capitale du Sichuan. Il a été condamné à la peine capitale en décembre 2002, avec un ajournement de l’exécution de deux ans, avec Lobsang Dhondup, un assistant de 28 ans. Son aide a été exécuté immédiatement en janvier 2003. Les Tibétains de la région ont manifesté massivement pour sa libération dans les comtés de Nyagchukha et Lithang, et ses sœurs se sont rendues rapidement à Pékin et présenté la pétition. Des sources ont affirmé qu’elles n’ont rencontré le Rinpoche qu’une seule fois.

« Dans la même pétition, il était demandé que le Rinpoche soit libéré dès que possible. Si ce n’était pas possible, il devrait bénéficier d’une libération conditionnelle médicale et recevoir des soins. Dans le cas contraire, son cas devrait être révisé afin qu’il ait la possibilité de présenter sa défense avec l’aide de juristes indépendants » dit Dorjee.

« Les cinq pétitionnaires ont également expliqué dans cette même pétition les raisons de leur prise de risque en se rendant directement à Pékin, avec l’espoir et la confiance qu’un département concerné écouterait leur appel et examen. Ils ont aussi expliqué qu’ils auraient du initier la pétition par le niveau d’autorité inférieur concerné, mais que le processus est trop long et difficile pour que la requête soit abordée comme il faut » dit à TPI Tsering Dorjee, un Tibétain en exil en contact avec le comté de Nagchukha dans la région du Kham au Tibet oriental (chinois : préfecture de Ganzi, Sichuan).

D’après Dorjee, « Quand la police du comté de Nyakchukha (chinois : Yajiang Xian) a entendu parler de la pétition, cinq pétitionnaires ont été escortés vers leur domicile dans le comté de Nyakchukha. Quand ils sont arrivés à Nyagchukha, sauf Dolkar, la soeur de Rinpoche, quatre pétitionnaires masculins ont été retenus, le 20 juillet. Il s’agit de Sokrang Lorig et LukDzi Abe de la municipalité d’Othok, Lhama Choedruk de la municipalité de Golok, et Trinley de la municipalité de Due dans le bas Nyakchukha. Ils ont été arrêtés par la police de Nyagchukha et placés dans le centre de détention de Gara dans le comté de Nyagchukha ».

« Je suis Tibétain, j’ai toujours été sincère et dévoué aux intérêts et au bien-être du peuple tibétain. C’est la véritable raison pour laquelle les Chinois ne m’aiment pas et m’ont encadré. C’est pourquoi ils vont prendre ma précieuse existence même si je suis innocent » dit Rinpoche dans un message à ses disciples.

Tenzin Delek a dit à l’un des membres de sa famille lors d’une visite à la prison : « Je ne suis pas responsable de ces explosions ni de toute autre action illégale, ils m’ont attribué cela, j’ai toujours enseigné que personne ne doit nuire à une vie, pas même à celle d’une fourmi, comment alors pourrais-je être responsable d’un tel acte ? S’il est possible de faire appel, j’ai l’espoir de pouvoir être dégagé de toutes charges. »

On le dit en très mauvaise santé, probablement en raison des tortures subies depuis son arrestation. On sait qu’il souffre actuellement d’hypertension, d’une maladie cardiaque et de problèmes aux jambes. Cette dernière nouvelle d’une série d’abus sans fin concernant Tenzin Delek montre que la position du gouvernement chinois est comme jamais inflexible, en dépit d’un soutien massif.

version originale : http://www.thetibetpost.com/en/news...

http://www.tibetan.fr/?Quatre-disciples-d-un-Lama


3 Aout 2013

La communauté tibétaine de France manifeste devant l’ambassade de Chine

La communauté tibétaine de France et ses sympathisants s'étaient donné rendez-vous devant l’ambassade de la République populaire de Chine à Paris, avenue  George V, le 28 juillet 2013, pour demander la fin de la colonisation du Tibet par la Chine.

Les manifestants ont rappelé qu’un moine tibétain, Kunchok Sonam, 18 ans, venait de décéder dans le sud-ouest de la Chine pour protester contre la tutelle de Pékin, après avoir mis le feu à ses vêtements et en lançant des appels à "la liberté des Tibétains".  

Depuis 2009, environ 120 Tibétains se sont suicidés par le feu, ou ont tenté de le faire.

Toutes les photos sur http://www.citizenside.com/fr/photos/politique/2013-07-28/82015/la-communaute-tibetaine-de-france-manifeste-devant-l-ambassade-de-chine.html#f=0/757303


3 Aout 2013

Raccourcissement d’une cérémonie de Kalachakra par les autorités chinoises

Les autorités chinoises du Comté de Gepasumdo ont interdit un grand rassemblement religieux et ordonné aux participants de se disperser.

La cérémonie religieuse de Kalachakra devait avoir eu lieu dans le comté de Gepasumdo. Elle a été suivie par plusieurs milliers de moines tibétains et de laïcs.
Elle a été menée par un lama âgé respecté, Lobsang Choekyi Nyima Rinpoché du monastère de Dragkar, ayant passé plusieurs années en prison pendant la Révolution culturelle en Chine.

L’an dernier, des habitants tibétains du comté de Gepasumdo avaient demandé l’autorisation officielle pour cet événement, mais cela leur avait été refusé.
"Ils ont demandé cette année encore, mais n’ont reçu aucune décision claire en réponse, et malgré tout ont avancé, faisant des plans pour l’événement, en espérant qu’ils seraient autorisés à y procéder", rapporte une source locale, parlant sous condition d’anonymat.
"La cérémonie de Kalachakra dans le comté de Gepasumdo a commencé le 17 juillet quand plusieurs milliers de moines et de laïcs pratiquants tantriques et autres fidèles ont assisté aux rituels préliminaires", dit la source.
"Après ces préparatifs, les autorités préfectorales de Tsolho ont ordonné l’annulation de l’événement dans son intégralité. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, le Rinpoché a été contraint d’accepter une version plus courte de l’enseignement, suivie d’une bénédiction de longue vie".

Les fidèles ont dépensé plusieurs centaines de milliers de yuans pour les préparatifs de l’événement, mais ont été informés par la police de quitter les lieux le 20 juillet, trois jours après le début de la cérémonie, selon la même source.

Par ailleurs, l’organisation "International Campaign for Tibet" (ICT) basée à Washington, a confirmé l’annulation de l’événement, ajoutant que les moines de cinq monastères de la région avaient été impliqués en tant que participants.
"Certains bouddhistes chinois sont également venus dans la région pour ces enseignements qui ont été dirigés par un lama âgé respecté", a déclaré ICT.
"La cérémonie a été arrêtée par les autorités locales après trois jours".
Selon ICT, le premier jour, un grand nombre de troupes chinoises ont été déployées dans le comté de Gepasumdo.

Une deuxième source locale a rapporté toutefois que les organisateurs de la cérémonie avaient reçu la permission de tenir l’événement depuis le début, mais seulement dans sa forme courte.
"L’année dernière, lorsque les organisateurs ont demandé la permission, elle a été refusée", rapporte un moine d’un monastère de la région.
"Ils ont refusé de nouveau en juin", dit ce moine, parlant sous condition d’anonymat.
"Mais quand ils ont demandé à nouveau en juillet, ils se sont vu refuser l’autorisation de procéder à un enseignement de Kalachakra dans sa totalité, mais ont été autorisés à donner une version plus courte de l’enseignement et une cérémonie de longue vie".
"Alors le Rinpoché a donné trois jours de courts enseignements, les 17, 18 et 19 juillet, puis est reparti pour son monastère le 20 juillet", a-t-il dit.
Suite à l’annulation, la préparation du mandala de sable de Kalachakra a également été abandonnée.

Sources : Radio Free Asia, 24 juillet 2013 et Phayul, 25 juillet 2013 et www.tibet-info.net


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