Ce sont de drôles de scènes que l’on peut surprendre parfois sur les routes du Tibet. Des pèlerins, hommes et femmes, tous les trois pas, se jettent à terre, restent un instant allongés sur le sol, se relèvent, refont trois pas, joignent les mains et se jettent de nouveau à terre. Rite de soumission et d’humilité à l’égard des divinités auxquelles ils confient leur âme, mal en point, cet interminable périple vers Lhassa, leur but ultime, peut durer des mois pour se laver de ce qui les encombre.