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Mainpat 2018
Février 2018, Durant une semaine des parrains de l'Apact sont venus à la rencontre de leurs filleuls. Ils ont ainsi pu partager le quotidien des familles qui vivent à Mainpat, aussi constater les projets realisés et ceux en cours.
Ici camp 3 au monastère de Tsori Rinpoche
Christine et Eric avec leur filleule Choeyang le jour du Losar devant le monastère de
Dagpo Rinpoché dans le camp 1
Avec la famille de Choeyang
Quelques marraines le jour du Losar
Une rue du camp 1 de Mainpat
Cérémonies des drapeaux après le Losar
Et la cérémonie se termine par la Tsampa jetée en l'air avec le fameux ki ki so so lha gyal lo !
spectacle de danse dans le Camp 1
Ecole du camp 1
Culture organique
Actualités
7 Avril 2018
La Chine veut créer une zone pluvieuse de la taille de la Mongolie, pour mettre fin à sa sécheresse…
La China Aerospace Science and Technology Corporation, une société spatiale chinoise, teste actuellement le plus vaste projet du monde d’ensemencement de nuages pour augmenter la pluviométrie du plateau tibétain.
Cette région recèle en effet la plus grosse réserve d’eau douce de toute l’Asie, et pour cette raison, on la surnomme « le château d’eau de l’Asie ». Mais actuellement, c’est aussi paradoxalement l’un des endroits de la planète qui souffre le plus de sécheresse.
Produire la pluie à la demande
Le système repose sur un réseau de dizaines de milliers de centrales installées dans des zones des montagnes du Tibet particulièrement arrosées par les eaux de la mousson, et donc très humides en conséquence. Ces « chambres » sont destinées à ensemencer des nuages. Pour ce faire, elles brûlent un combustible qui permet de produire un produit chimique dont la structure est très proche de celle de la glace, l’iodure d’argent. Ce produit est répandu dans l’atmosphère environnante. Lorsque le vent heurte les montagnes, il produit un courant ascendant qui pousse ces particules dans les nuages. Lorsqu’elles entrent en contact avec l’eau qui se trouve dans ces nuages, elles produisent des cristaux de glace. Lorsque ceux-ci deviennent trop lourds pour se maintenir dans les nuages, ils finissent par tomber. Pendant leur chute, ils fondent, ce qui produit de la pluie.
Une région grande comme la Mongolie
La société spatiale chinoise espère qu’elle pourra ainsi ensemencer une région de 1,6 million de kilomètres carrés, soit une région vaste comme 3 fois l’Espagne. Ces nuages se déverseront ensuite sur le plateau tibétain, et permettront de résoudre le problème de sécheresse actuelle.
Actuellement, plus de 500 centrales ont déjà été déployées sur les montagnes du Tibet, du Xinjiang, et d’autres régions dans le cadre de ce projet. À terme, celui-ci pourrait permettre d’augmenter la pluviométrie de 10 milliards de mètres cubes d’eau par an. Cela représente environ 7 % de la consommation chinoise totale d’eau douce.
Une technique inventée en 1946
La technique de l’ensemencement des nuages a été inventée par un chercheur de General Electric en 1946. Jusqu’à présent, elle n’avait été utilisée que sur des projets ponctuels, y compris pour éviter la survenance de pluie lors des mariages. C’est la première fois qu’elle est déployée sur une échelle aussi vaste. Habituellement, on fait appel à des avions pour répandre l’iodure d’argent, et pour cette raison, elle est extrêmement coûteuse (il faut des centaines de milliers d’euros pour couvrir une zone bien plus modeste). Mais le recours à des « chambres » d’ensemencement, qui peuvent fonctionner à des altitudes de plus de 5000 m sans réclamer de maintenance, la rend beaucoup plus économique.
Actuellement, 3,6 milliards de personnes manquent d’eau quotidiennement, et l’eau douce devient de plus en plus rare. On peut donc s’attendre à ce que ce type de projet se banalise à l’avenir. La Chine est le pays qui emploie le plus l’ensemencement des nuages, mais l’Inde investit également massivement dans cette technologie.
7 Avril 2018
DHARAMSHALA : Le docteur Pema Yangchen, Ministre de l’Education, première femme du Gouvernement tibétain en exil.
Le nouveau ministre du cabinet du président sortant, le Dr Lobsang Sangay, a officiellement pris ses fonctions mardi à Gangchen Kyishong, au siège du gouvernement tibétain en exil, a prêté serment devant le commissaire en chef de la justice, Kargyu Dhondup, plus tôt dans la journée.
L’unique femme ministre de l’administration centrale tibétaine a déclaré qu’elle était redevable au dirigeant tibétain Sa Sainteté le Dalaï Lama et au Village des enfants tibétains où elle avait grandi et reçu son éducation. « Je ressens de la joie et un sentiment de responsabilité pour servir le bureau. En tant que femme qui a été élevée dans le dénuement, je pense que ma nomination servira d’inspiration à beaucoup de gens », a-t-elle déclaré aux médias.
Yangchen, qui est affecté au portefeuille de l’Education a une vaste expérience dans le domaine de l’éducation et a une compréhension de première main du système d’éducation tibétain en exil. Sa thèse de deuxième cycle de 2011 intitulée «L’apprentissage des enseignants dans une école tibétaine en exil : une perspective de communauté de pratique» a été honorée par le «Outstanding Doctoral Dissertation Award» de l’Université du Nord de l’Iowa.
Elle dirigera le poste vacant du ministre de l’Education, considéré comme un poste crucial, précédemment occupé par l’actuel représentant de l’Amérique du Nord Ngodup Tsering.
Le docteur Pema Yangchen, docteur en éducation (Ed. D) de l’Université du Nord de l’Iowa est une ancienne élève du village d’ enfants tibétains – TCV- , de l’Université de Delhi et de l’Université de Madras. Elle a déjà occupé diverses fonctions éducatives dans la communauté tibétaine de 1993 à 2016.
Le mois dernier, le président Sangay avait proposé au Parlement tibétain, la candidature du Dr Pema Yangchen, éducateur de carrière au Canada. La nouvelle ministre est élue à la majorité de 26 votes en sa faveur, 15 voix contre sa nomination et 3 abstentions.
[Mardi 3 avril 2018 20:39]
Par Tenzin Dharpo
image : La ministre de l’Education, Dr. Pema Yangchen, s’adressant aux médias après sa cérémonie de prestation de serment à Gangchen Kyishong le 3 avril 2018. Photo Phayul
7 Avril 2018
DHARAMSALA : Sikyong Lobsang Sangay exhorte les Tibétains à tout faire pour favoriser le retour du Dalai Lama au Potala
Le Professeur Lobsang Sangay, Premier ministre du Gouvernement tibétain autoproclamé en exil, a exhorté samedi ses compatriotes à redoubler d’efforts pour faire du retour du Dalaï-Lama dans son pays natal une réalité.
Lobsang Sangay a également déclaré que le Tibet a vu 60 ans de destruction de sa civilisation, de sa culture et de son identité par le Gouvernement chinois depuis que le Dalaï Lama, le chef spirituel des Tibétains, a fui en Inde en 1959. Le Dalaï Lama et Sangay ont pris la parole lors d’un événement public. La ville de Dharamsala, au nord de l’Inde, marque le début de la 60ème année de l’exil du chef spirituel en Inde.
Selon Sangay, le Dalaï Lama « rêvait de lui-même dans une pièce du Palais du Potala remplie de lumière où il sera réuni avec des Tibétains au Tibet ». Le palais du Potala à Lhassa était la résidence du Dalaï Lama jusqu’à son départ pour l’Inde en 1959 date du Soulèvement tibétain.
« Nous, les Tibétains, avec le soutien de l’Inde et de l’étranger, devrions renforcer nos efforts pour faire de son retour à son palais du Potala une réalité », a déclaré Sangay. « Réunissons le Dalaï-Lama avec les Tibétains à l’intérieur du Tibet qui ont passé les 60 dernières années avec un espoir, avec un rêve , celui d’ une rencontre avec le DalaïLama dans leur vie. »
« Des milliers et des milliers de Tibétains ont été tués et sont morts pour la cause du Tibet. Beaucoup d’entre eux se sont auto- immolés », a-t-il déclaré dans un discours percutant.
Le Dalaï Lama a remercié l’Inde pour lui avoir offert un refuge et son soutien et constatait que les Tibétains avaient transformé les circonstances malheureuses de leur exil en une voie d’illumination grâce à leur façon de faire revivre leur esprit et à leur rayonnement partout où ils sont.
Image : le chef spirituel tibétain le Dalaï Lama prend la parole lors d’un événement marquant le début de la 60ème année de son exil en Inde, à Dharmsala, en Inde, samedi.[ 31 mars 2018 ]
L’Associated PressDHARMSALA, Inde (AP) -20h38, 01 avril 2018
7 Avril 2018
«Les Mots du Dalaï Lama» : un message spirituel à méditer, en ces temps agités et de violence …
Ce florilège des plus belles pensées du chef spirituel tibétain, sélectionnées par Barnard Baudouin.
« Une des choses que la méditation nous enseigne lorsque nous descendons progressivement en nous-mêmes, c’est que la paix existe déjà en nous. » – Sa sainteté le DALAÏ-LAMA
Difficile aujourd’hui de prendre du recul sur sa vie dans un monde tournant à cent à l’heure et constamment connecté.Difficile d’avoir des pensées positives lorsque la maladie nous entoure.Difficile de s’épanouir dans un monde où la violence des hommes fait force de loi.
Rappelons-nous alors l’importance de prendre le temps, le temps de vivre ; du temps pour soi, pour les autres ; du temps pour profiter de chaque instant.
Pourquoi ne pas commencer dès maintenant en prenant le temps de respirer un peu avec les mots du dalaï-lama, que l’on soit ou non bouddhiste. Ses paroles s’adressent à tous.
Prix Nobel de la Paix en 1989, Tenzin Gyatso, actuel 14e dalaï-lama, diffuse de façon constante et permanente un message de Paix et de Tolérance dans ses écrits comme dans ses conférences. C’est à partir de ses textes et interventions publiques que Bernard Baudouin, écrivain, choisit de rassembler dans cet ouvrage ses plus belles paroles. Des paroles exprimant, en toute simplicité, les valeurs fondamentales du bouddhisme tibétain sur des sujets tels que le Bonheur, l’Amour, la Compassion, la Non-violence, la Tolérance, l’Altruisme, la Vie…
Que nous soyons en quête de spiritualité ou simplement curieux d’un autre regard sur les vicissitudes de la vie, les paroles du dalaï-lama nous emmènent vers notre source intérieure afin de mieux nous ouvrir aux autres. En effet, l’amour altruiste commence par l’appréciation de ce sentiment en nous-mêmes. Cette philosophie de vie nous ramène à la beauté originelle de l’être présente en chacun de nous, à une paix intérieure et une force de l’esprit portée par l’expérience de nos émotions.
Publié aux éditions Presses du Châtelet et disponible en librairie depuis le 14 mars 2018,
Parus aux Presses du Châtelet : Essence de la sagesse (2003), Le Pouvoir de la bonté (2004), Savoir pardonner (2005), Pratique de la sagesse (2006), L’Esprit en éveil (2009), Les Clés du bonheur (2010), Initiation au bouddhisme tibétain (2013), Le Petit Livre du mysticisme (2018). Les éditions Archipoche ont publié : L’Art de la sagesse (2008) et Sur la voie de l’éveil (2017).
DHARAMSHALA, 29 mars : Adak, Tibétain de Kathmandu, aurait été détenu pendant une dizaine de jours et menacé d’être déporté au Tibet par la police népalaise en raison d’un post sur Facebook qui le représente montrant un petit drapeau national tibétain avec le stupa de Bodnath aux environs de Katmandou au début du mois de mars [ 2018].
Adak, à la fin de la quarantaine, a été arrêté trois jours après avoir posté cette image qui le montrait le stupa Boudha à l’arrière-plan. Il a été détenu du 14 mars au 22 mars. » Les policiers lui ont présenté la photo et sur sa confirmation, en réponse à leur requête, ils l’ont placé en détention », déclarait le groupe de défense des droits de l’ homme, hier 28 mars .
Adak est membre d’un petit groupe de Tibétains, le Tibetan Volunteers Group du Népal, qui avait participé à l’organisation de manifestations pacifiques en 2008 à la suite du soulèvement pan-tibétain qui avait précédé les Jeux olympiques de Pékin. Ce groupe a d’ailleurs adressé des lettres aux Ambassades internationales sises à Katmandou, soulignant la détérioration de la situation des droits de l’homme au Tibet, à l’occasion du 10 mars, anniversaire du soulèvement de 1959 et des manifestations de 2008.
Adak a pu quitter le Népal pour l’Inde suite à sa libération assurée avec l’aide de l’organisation népalaise des droits de l’homme, HURON. « Je ne sais pas comment la police népalaise était au courant de la photo sur Facebook. Nous pouvons seulement supposer que c’est une interférence de la part des Chinois. De nos jours, la situation des Tibétains au Népal est presque la même que celle des Tibétains au Tibet « , a déclaré M. Adak à ICT.
Matteo Mecacci, président des TIC, a déclaré: « Il n’y a aucune justification à la détention et à l’intimidation d’un Tibétain qui n’a rien fait d’autre que poster cette photo et participer à la rédaction d’une lettre raisonnable destinée à la Communauté internationale au Népal. C’est un acte honteux qui ne sert pas la réputation internationale du Népal. «
L’influence de la Chine dans la pratique de pressions exercées par le Népal à l’ encontre des réfugiés tibétains est un fait largement connu qui s’est développé au cours des dernières décennies ; les Tibétains sont soumis à un traitement violent et brutal par la police népalaise qui leur interdit notamment de marquer des commémoration d’ événements politiques tibétains dans ce pays. Le Népal a également emprisonné et déporté des réfugiés tibétains, bloquant une route essentielle et très utilisée qui permettaient que des Tibétains puissent fuir le régime chinois qui sévit dans le Tibet occupé.
Association Humanitaire exclusivement composée de bénévoles qui vient en aide aux réfugiés tibétains qui mènent la vie de l'exil et du dénuement dans les camps installés depuis 57 ans en INDE et au NEPAL.